Cela se situe à la fin de la première partie. Meursault, après avoir passé sa journée chez Masson, au bord de la plage et après une première altercation entre Raymond et un groupe d'arabes, retourne seul sur la plage et rencontre de nouveau l'arabe.
Par un jeu de circonstances, il vient à le tuer. C'est un moment clef du roman. Le narrateur va insister lourdement sur la présence du soleil qui engendre une tragédie et qui va emmener le personnage à un début de transformation (...)
[...] De nombreuses phrases on pour sujet grammatical quelque chose ou quelqu'un d'autre que Meursault lui- même. Pour renforcer cette idée ; le texte accentue l'idée d'aveuglement et notamment avec ce rideau de larmes et de sel ligne 15, qui donne l'impression qu'il y a une sorte de voile qui l'empêche de voir. III. Le début d'une transformation du personnage a. Le héros se transforme psychologiquement : Au moment du meurtre, le héros va retrouver la vue avec j'ai secoué la sueur et le soleil ligne 27. [...]
[...] Cela connote donc l'idée de mort. De plus, toutes ces évocations de la souffrance sont renforcées par ce sentiment persistant de l'agression : la lumière a giclée ligne 10, jailli ligne 18, rongeait et fouillait ligne 18, longue lame qui m'atteignait au front ligne 12. II. L'engrenage tragique a. L'enchaînement des évènements : Tout est à cause du soleil. Et la conséquence j'ai fait un pas en avant Le narrateur insiste beaucoup sur l'importance énorme de ce premier, il va décomposer ce geste pour montrer que c'est un évènement fatal : j'ai fait un pas, un seul pas en avant ligne 8. [...]
[...] De plus l'allitération j'ai secoué la sueur du soleil ligne 27, fait partie de cette recherche poétique que le narrateur tente de faire. Ainsi un tel changement d'écriture suggère une transformation interne importante. C'est le moment crucial parce que ce geste irréversible et ces conséquences irréparables. C'est le dernier épisode de la première partie et tout ne sera plus pareil à partir de ce moment, car Meursault va prendre conscience de l'absurdité de la vie t il va réfléchir sur la responsabilité de ces actes. [...]
[...] Et cette fois, sans se soulever, l'Arabe a tiré son couteau qu'il m'a présenté dans le soleil. La lumière a giclé sur l'acier et c'était comme une longue lame étincelante qui m'atteignait au front. Au même instant, la sueur amassée dans mes sourcils a coulé d'un coup sur les paupières et les a recouvertes d'un voile tiède et épais. Mes yeux étaient aveuglés derrière ce rideau de larmes et de sel. Je ne sentais plus que les cymbales du soleil sur mon front et, indistinctement, le glaive éclatant jailli du couteau toujours en face de moi. [...]
[...] La gâchette a cédé, j'ai touché le ventre poli de la crosse et c'est là, dans le bruit à la fois sec et assourdissant que tout a commencé. J'ai secoué la sueur et le soleil. J'ai compris que j'avais détruit l'équilibre du jour, le silence exceptionnel d'une plage où j'avais été heureux. Alors, j'ai tiré encore quatre fois sur un corps inerte où les balles s'enfonçaient sans qu'il y parût. Et c'était comme quatre coups brefs que je frappais sur la porte du malheur. Cela se situe à la fin de la première partie. [...]
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