Dans l'Espagne du siècle d'or, Calderon met en scène un théâtre donc les jeux de masques et d'apparences reflètent la précarité et l'illusion de la vie. Sigismond, prince héritier du royaume de Pologne, a connu l'espace d'un jour, les fastes (luxes) de la cour avant d'être ramené dans la prison où il vit. Lucide et plein de désillusion, il constate que la vie est un songe (...)
[...] Tout n'est donc qu'apparence, songe et faux semblant. Il n'y à + de réel opposition entre l'être et le paraître puisque tout n'est qu'illusion comme le souligne le jeu final de question réponse marque par une forte redondance. Cette situation offre aux spectateurs un miroir de lui-même selon un processus révélateur du fonctionnement du théâtre baroque. Comme Sigismond, le spectateur rêve peut-être se qu'il croit vivre. Il a peut-être confondu l'état de veille et l'état de sommeille mais la leçon du monologue doit lui permettre de se dégager de l'illusion et d'atteindre une vérité d'ordre supérieur. [...]
[...] Lucide et plein de désillusion il constate que la vie est un songe. B - Problématique En quoi cette tirade s'ouvre-t-elle sur une prise de conscience ? Quelle est la force de démonstration de ce monologue qui s'inscrit dans une perspective chrétienne ? C - Plan de la lecture analytique La prise de conscience d'une vérité universelle La force de la démonstration La perspective chrétienne D - Développement des axes de lecture La prise de conscience d'une vérité universelle La tirade s'ouvre sur une prise de décision du héros qui tire aux vers 1 à 8 les leçons de l'expérience vécue. [...]
[...] Au V20 cependant la mort elle-même est une songe. Elle n'est qu'une illusion puisque la seule réalité est au-delà de la mort dans une éternité placé sous le signe de Dieu. L'homme est donc condamné à vivre dans un monde d'apparence mais avec cette conscience, 1er pas vers le salut, que celui-ci n'est qu'une illusion. Révélatrice de l'influence platonicienne (Le mythe de la caverne nous enseigne que nos sens sont trompeur). La pièce de Calderon s'inscrit aussi dans les débats religieux propre à l'âge baroque et dans le théâtre maudit. [...]
[...] Le mot même songe est répété de multiple fois tout au long de la pièce. La même idée se trouve martelé donnant à l'ensemble du discours une forte portée didactique. La force de la démonstration En plus de la répétition de la même idée, le monologue de Sigismond est construit pour mieux convaincre du V11 au V34. En effet Sigismond adopte une démarche déductive et applique la vérité énoncée en début de monologue différentes conditions sociales. Après ces exemples, Sigismond effectue un second retour sur lui-même à partir du V31. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture