Dans le café de la jeunesse perdue est le roman de l’absence, du vide

Thèmes abordés

Dans le café de la jeunesse perdue, Patrick Modiano, roman de l'absence, roman du vide, Paris

Résumé du document

L'absence, le vide, est une notion qui touche les personnages du roman Dans le café de la jeunesse perdue. Que ce soit sur les informations des personnages ou encore dans leurs relations sociales, le vide est présent. Ainsi, ce vide donne l'impression que les personnages sont seuls dans l'immensité de la capitale française. Ils désirent alors de donner un plus grand sens à leurs vies, de se raccrocher à quelque chose qui puisse leur donner le sentiment de vivre et ainsi de combler cette perte, ce vide de sens.

Extraits

[...] Par exemple, Louki déambule dans les rues de Paris à la recherche d'une relation amicale. Elle y rencontrera Jeannette Gaul et celle-ci lui fera goûter de la neige (de la cocaïne), une autre tentative de se sentir exister, de combler le vide de sens. De plus, Louki lit un livre intitulé Horizons perdus qui renforce ce sentiment qu'on les personnages à vouloir trouver un but dans leur vie, car il donne des envies de voyages et des ambitions : il fait rêver. [...]

[...] La mère est donc très peu présente dans la vie de Louki, elle en est presque absente (nous pouvons même nous demander où est donc son père De plus, Louki, une fois adulte, se marie à un homme dénommé Jean-Pierre Chourreau qui ne la connaît que très peu. En plus de faire chambre à part, il ne se rend pas compte que sa femme a des envies de fugues, qu'elle fréquente un autre homme, ni pourquoi elle s'est enfuie de sa maison sans dire un mot. L'absence de communication crée donc ce vide entre ces deux personnages. C'est le second sentiment d'absence. [...]

[...] Dans le café de la jeunesse perdue est le roman de l'absence, du vide L'absence, le vide, est une notion qui touche les personnages du roman Dans le café de la jeunesse perdue. Que ce soit sur les informations des personnages ou encore dans leurs relations sociales, le vide est présent. Ainsi, ce vide donne l'impression que les personnages sont seuls dans l'immensité de la capitale française. Ils désirent alors de donner un plus grand sens à leurs vies, de se raccrocher à quelque chose qui puisse leur donner le sentiment de vivre et ainsi de combler cette perte, ce vide de sens. [...]

[...] 117). Enfin, ces trois aspects du vide, de l'absence fait que les personnages sont en définitif seuls. Ils sont distant par rapport aux autres et sont perdus dans le temps. Cela crée chez eux une perte de sens, un vide de sens. Ensuite, les personnages poursuivent leur vie sans un but précis, errant dans les longues rues et grands boulevards de Paris à la recherche de quelque chose auquel ils puissent se raccrocher (afin de combler ce vide de sens). [...]

[...] Par exemple, le cinéma Mexico évoque à Louki le souvenir de sa fugue d'adolescence. D'autres endroits lui rappellent une rencontre avec Guy De Vere, par exemple. Les lieux sont donc évocateurs de souvenirs et permettent alors de se rendre compte qu'on a vécu, qu'on existe, de combler la perte de sens. De plus, le Condé est un bar avec un pouvoir magnétique (p. 17) qui attire les gens et dans lequel se rend souvent Louki car il lui permet, en créant des liens sociaux, de combler sa perte de sens. [...]