La Bruyère est un écrivain français qui entra chez les Condé en tant que précepteur du Duc de Bourbon. En 1688 il publia les Caractères de Théophraste traduits du grec, avec les caractères ou les moeurs de ce siècle, dont chaque édition jusqu'à celle de 1696 s'enrichit de portraits. Notre texte est extrait et tiré du livre X intitulé du Souverain ou de la République et ce titre nous met sur la voie du thème traité, le pouvoir politique. En quoi consiste l'efficacité de ce texte ?
[...] Il est soigneux attentif c'est celui qui protège debout auprès de ses brebis C'est un personnage bien veillant et on glisse de la description au portrait. Le fait que le berger n'apparaisse qu'en 2eme lieu ne veut pas dire qu'il est forcément qu'il est supérieur ou inférieur. Le berger est ainsi mis en relief tout comme le troupeau. C'est peut-être un indice, ils ont une égale valeur en eux-mêmes, ils ont peut-être autant de valeur l'un pour l'autre, ils sont indissociables. [...]
[...] Notre texte est extrait et tiré du livre X intitulé du Souverain ou de la République et ce titre nous met sur la voie du thème traité, le pouvoir politique. En quoi consiste l'efficacité de ce texte ? La mise en situation (lignes 1 à L'appel au lecteur Le pronom vous a un destinataire précis, le lecteur qui est déjà dès le début dans l'histoire, c'est un procédé littéraire lector in fabula Ce lecteur est interpellé, l'auteur lui associe le verbe voire ce qui donne au lecteur la position d'observateur, de témoin, c'est un lecteur actif. [...]
[...] On a ensuite 2 hypothétiques elles se dispersent si un loup avide paraît qui illustrent le danger et la menace ; le berger intervient tout de suite, il a un rôle de protecteur et de sauveur il lâche le chien Les 2 actions essentielles au maintient du troupeau sont il les nourrit il les défend L'énumération des actions est complétée par une autre remarque l'aurore [ ] soleil le temps passé est mis en valeur auprès de ce troupeau, donc ce berger est quelqu'un qui occupe l'espace et le temps. D'où un 4e procédé : les exclamations quelle servitude Le portrait idéal. Ces exclamations sont élogieuses, elles comportent un jugement. On remarque la reprise anaphorique d'une même syntaxe quelle qui traduit l'insistance. On a une énumération de l'hyperactivité du berger. [...]
[...] La Bruyère a procédé par analogie, le troupeau est le peuple et le berger le prince. Une relecture du texte se fait, le bien être du peuple dépend du prince et le prince en a la charge et la responsabilité. il est bon prince est repris dans le paragraphe suivant. III/ La présence du moraliste (lignes 14 à17) Critique de la richesse Ce n'est plus une image naïve, nous sommes dans ce qui est, l'image n'existe plus. On est dans la réalité. [...]
[...] On a à faire à un portrait idéal du berger. Il y a un lien implicitement logique du texte, c'est la causalité, quand on voit un bon troupeau c'est parce qu'il y a un bon berger. La Bruyère a fait une construction asyndétique, il ne révèle pas forcément ses propositions, qui peu à peu mène le lecteur à construire progressivement le sens du texte. Du coup le texte n'est jamais lourdement didactique, le lecteur et l'auteur procèdent par petites touches. [...]
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