Proposition de correction d'un sujet de brevet, celui du groupe Ouest, de juin 2005. Sont entièrement rédigées les réponses aux questions et la rédaction. Il s'agit d'un sujet de type argumentatif, c'est pourquoi la rédaction des réponses et du sujet d'invention est particulièrement soignée, pour vous apprendre à rédiger un devoir de type brevet.
[...] Prenez garde au statut quo qui empêche depuis si longtemps notre pays de prendre son envol ! Prenez garde aux problèmes sociaux qui secouent notre pays ! Qui n'a pas ressenti l'engourdissante torpeur qui s'abat sur notre patrie ? Qui n'a pas lu, entendu ou vu, à travers les médias, les revendications sociales qui agitent notre France ? Et la conjoncture est mauvaise ! Sans cesse l'on voit les prix augmenter et les gens manifester puisqu'ils ne peuvent plus subvenir à leurs besoins ! [...]
[...] et cette immense foule (l. 9). 6.a) A la ligne on peut relever une comparaison étonnement insolite : comme une chose qui réifierait presque l'écrivaine, désormais annihilée au statut d'objet qui dérange les passants. Dans ces mêmes lignes, apparaît la métaphore j'étais un atome perdu qui dit l'immensité de Paris face à un pion, George Sand, emprisonné dans le jeu de la foule. Ces deux figures de rhétorique permettent, par des analogies pittoresques, de décrire l'auteur en mettant en valeur sa solitude et son anonymat. [...]
[...] Je n'étais plus une dame, je n'étais pas non plus un monsieur. On me poussait sur le trottoir comme une chose qui pouvait gêner les passants affairés. Cela m'était bien égal, à moi qui n'avais aucune affaire. On ne me connaissait pas, on ne me regardait pas, on ne me reprenait pas : j'étais un atome perdu dans cette immense foule. Personne ne disait comme à la Châtre : "Voilà 10 madame Aurore qui passe ; elle a toujours le même chapeau et la même robe" ; ni comme à Nohant : "Voilà not'dame qui poste(2) sur son grand chevau ; faut qu'elle soit dérangée d'esprit pour poster comme ça." A Paris, on ne pensait rien de moi, on ne me voyait pas. [...]
[...] (III- De la liberté à l'inspiration de l'écrivain points) 8.a) A la ligne le pronom le usité à deux reprises remplace le nom commun l'idéal Le verbe éclore a ici un sens métaphorique : les rêves de George Sand deviennent réalité, s'épanouissent à la manière d'une fleur. L'efflorescence de son inspiration bourgeonne à la façon d'une plante florale, une floraison . Une signalée énumération montre que George Sand parle de son inspiration d'écrivaine : songes, mélodies, couleurs, formes, rayons et fantômes Cette accumulation témoigne des pouvoirs du genre romanesque, si foisonnant. A la ligne 14, c'est le mot roman qui confirme cette explication. 9.a) Trois compléments circonstanciels de lieu précisent où se trouve l'écrivaine quand lui vient l'inspiration : dans la rue (l. [...]
[...] Proposez deux qualificatifs qui résument les commentaires faits sur George Sand. points) 4. En conclusion, indiquez en quelques lignes les traits essentiels du portrait que George Sand fait d'elle-même(1,5 points) (II - "Le désert des hommes" points) 5. Lignes 7 à 13 : "On ne me connaissait pas, on ne me regardait pas, on ne me reprenait pas [ . ] on ne pensait rien de moi, on ne me voyait pas" a. Quelle figure de style est utilisée ici ? Justifiez avec précision. b. [...]
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