Tout d'abord, l'auteur débute sa chanson en décrivant la force des disputes que le couple s'infligea. Il les indique notamment en les comparant aux « orages » (V 1) ou aux « tempêtes » (V 7), phénomènes météorologiques violents (...)
[...] Dans ceux-ci, Jacques Brel s'adresse directement à la femme aimée afin de déclamer sa passion, comme on le voit au vers 14 tu sais L'amour qu'il porte est nettement mis en valeur par une apostrophe à la femme aimée, mon amour mais aussi par le rythme ternaire du vers 12. En effet, la gradation des adjectifs élogieux à l'égard de l'amante, Mon doux mon tendre mon merveilleux amour rédigé d'un unique élan, témoigne d'une réel engouement. Jacques Brel explique de surcroît que, malgré les disputes passées, son amour reste intact. [...]
[...] La transition, entre les sentiments antérieurs et les nouveaux, est d'ailleurs caractérisée par le vers 22 et la répétition de l'adverbe finalement Ce retour au présent sert tout d'abord la description de la douleur éprouvée par le couple, imparfaitement effacée par le temps. Il apparaît effectivement que quelques dissensions dans le couple sont toujours présentes. L'expression pire piège (vers faisant écho au vers 17 de piège en piège qui marque la douleur et l'âpreté éprouvées par les concubins, en est un bon exemple. De plus, malgré le calme apparent du aux nombreuses années écoulées, ils ressentent tous deux la suspicion chez l'autre. [...]
[...] L'adverbe encore au vers 14, qui marque la persistance de la passion, en est un bel exemple. Cet amour est enfin décrit comme éternel, comme l'indique la métaphore du vers 13, De l'aube claire jusqu'à la fin du jour qui indique l'omniprésence de la femme, tant au début qu'à la fin de la vie. L'auteur est donc immuablement passionné de cette femme. Si la séparation progressive du couple est longuement décrite, c'est donc pour souligner l'importante pérennité de l'amour porté. [...]
[...] Tout d'abord, l'auteur débute sa chanson en décrivant la force des disputes que le couple s'infligea. Il les indique notamment en les comparant aux orages ou aux tempêtes phénomènes météorologiques violents. La puissance des conflits entre les deux personnes est de nouveau soulignée grâce aux personnifications du mobilier, chaque meuble se souvient [ qui marque une exagération : pas un seul meuble ne reste plus empreint des disputes du couple. La description de ces nombreuses querelles est renouvelée par l'asyndète au vers 2. [...]
[...] Toutefois, cet éloignement moral conduit aussi à la souffrance, perceptible dans les noms sortilèges 15) et envoûtements 16) qui présentent une réelle rancune des deux personnes. Ainsi, même si le chiasme de ces deux vers renforce la séparation du couple, les concubins sont réunis par la connaissance mutuelle de leur antipathie réciproque. En effet, l'homme sait les vengeances de sa femme, mais celle-ci connaît aussi l'animosité de son mari. Les phrases je sais tous tes sortilèges 15) et Tu sais tous mes envoûtements 16) en sont de bon exemples. [...]
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