Analyse de la nouvelle de Marcel Aymé : Les bottes de sept lieues tirée de son recueil "Le Passe-Muraille".
[...] Ménage à fond : ces mots sont entre guillemets pour être mis en relief et pour montrer la difficulté du travail qu'effectue Germaine. D'un côté on a la gentille maltraité et de l'autre la méchante. Le portrait de Germaine se poursuit et on apprend qu'elle est pauvre grâce à une comparaison de sa maigreur avec l'épaisseur de son manteau. Marcel Aymé décrit le manteau. Il a choisit l'hiver pour le déroulement de l'action pour une raison bien précise : la pauvreté en hiver est beaucoup plus dure, elle devient insupportable à cette période. [...]
[...] Noël est représentatif de la chaleur, de la lumière. Le manteau ne protège pas. Le mot apparence permet de commencer l'association entre le manteau et Germaine. Ni épaisseur, ni réalité, ombre frêle : tout cela montre l'apparence, l'irréel. Le manteau est ensuite comparé à un grillage de fer. Il y a une injustice sociale puisque cette femme n'a pas de quoi se payer un manteau qui la protège en hiver alors qu'elle travaille beaucoup. Les commerçants ne retenaient pas son nom : ils ne retiennent pas son nom parce qu'elle n'a pas d'argent et parce que tout ce qui les intéresse c'est ce qui leur rapporte. [...]
[...] Critique sociale : Germaine travaille mais elle est exploitée car elle ne gagne pas assez ne serait-ce que pour se chauffer, elle vit dans un logement insalubre. A travers cette description, il s'agit d'interpeller le lecteur sur l'injustice sociale. La manière dont la concierge appelle Germaine dans le deuxième paragraphe est insultante. Buge et pas mme Buge (pas mariée) plus le Eh C'est du discours direct. La concierge fait parti des gens qui croient en la hiérarchie sociale et considère Germaine comme inférieure. Elle reproduit ce que les dames font avec elle. [...]
[...] Il a aussi une petite sensibilité car il a compris le sentiment qui reliait Antoine à sa mère. L'univers des enfants se fait en opposition avec celui des adultes. Le langage des enfants est familier. Il n'avait pas envie de passer pour un dégonflé : c'est un point de vue interne. Il y a des ellipses de correction grammaticale. Marcel Aymé aime les enfants mais il les critique quand même. Conjuré est déplacé, il est là pour montrer le sérieux des enfants dans leur jeu. [...]
[...] Le corps et l'esprit immobiles : cette apposition à Germaine Buge nous montre que tout s'arrête lorsqu'elle est inquiète pour son fils, tellement elle a de l'affection pour lui. Elle l'avait prévenu : il y a toujours le point de vue interne, elle indique la réciprocité de ses sentiments. Elle sait qu'il est arrivé quelque chose à son fils. Discours indirect : elle réfléchit que expression encore du sacrifice. Il y a le champ lexical de la fatalité : Germaine porte sur la fatalité pas le regard des philosophes. Fatalisme, philosophie qui dit qu'on accepte son sort. Il ne faut pas devenir fataliste. [...]
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