"Les planches courbes" est un poème tiré du recueil du même nom de Bonnefoy. Il s'agit d'un poème en prose que l'auteur qualifie lui même de "récit en rêve". Ce poème fait allusion à un enfant qui cherche à passer un fleuve pour aller sur l'autre rive. Cet enfant, sans famille trouve dans le géant-passeur le père qu'il n'a pas. Ce poème se rapproche plus du conte que de la poésie traditionnelle (...)
[...] La section Les planches courbes un conte fabuleux ? Les planches courbes est un poème tiré du recueil du même nom de Bonnefoy. Il s'agit d'un poème en prose que l'auteur qualifie lui même de récit en rêve Ce poème fait allusion à un enfant qui cherche à passer un fleuve pour aller sur l'autre rive. Cet enfant, sans famille trouve dans le géant-passeur le père qu'il n'a pas. Ce poème se rapproche plus du conte que de la poésie traditionnelle. [...]
[...] Il n'a pas de famille, ne sais pas même ce que cela signifie. Il n'a aucun foyer et ne connait pas ses origines. C'est pour cela que l'enfant ne peut être vraiment réel. De plus, à la fin du poème lorsque la barque s'enfonce dans l'eau et que le passeur prend sur ses épaules, le poète décrit que ses jambes sont devenues immenses, il y a une forme de métamorphose des êtres et des formes. L'enfant se transforme comme s'il passait su stade d'enfant à celui d'adulte à travers ce passage de la rive à l'autre. [...]
[...] Dans Les planches courbes, Bonnefoy fait une allusion mythologique qui peut nous éclairer sur sa quête. Lorsque l'enfant donne des pièces au passeur pour qu'il le fasse traverser, cela rappelle un épisode de la mythologie. En effet, d'après certains mythes, les morts devaient payer un passeur pour pouvoir passer à travers le fleuve des enfers. Ainsi Bonnefoy nous montre ce que signifie le fleuve pour lui. Ce serait une sorte de passage qui permet de s'élever pour aller jusqu'à l'autre rive. [...]
[...] Bonnefoy joue ici sur les personnages et sur la mythologie pour faire de son poème un conte fabuleux. Ce poème peut être vu aussi comme un récit décrivant un rêve, un récit en rêve comme l'a inventé Bonnefoy lui-même. Tout d'abord, le fait que le poème ne soit pas inscrit dans le temps peut faire penser au rêve. En effet, les allusions au temps sont très floues, nous savons juste que la scène se déroule la nuit mais nous ne connaissons pas plus de détails. [...]
[...] La section intitulée Les planches courbes peut donc être un conte fabuleux, même si pour Bonnefoy ceci reste de la poésie et plus précisément de la poésie en rêve. Même le titre semble être tout droit sortie d'un conte : en effet, habituellement les planches sont plates par définition et non courbées. Ce poème en prose s'approche donc plus du conte que de la poésie. II. L'utilisation du mythe dans le recueil des planches courbes et la quête des origines de l'auteur Dans chacune des sections au programme nous constatons que Bonnefoy utilise le mythe. [...]
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