La traversée de l'Achéron avec un passeur (Charon). La barque représente l'objet qui permet de passer de l'autre côté de la rive donc au royaume des morts. Yves Bonnefoy s'appuie ici sur un mythe gréco-romain, d'ailleurs tout le conte des « Planches courbes » en constitue une réécriture.
Il s'agit également du véhicule d'une traversée vers la mort. « Le passeur s'assit sur une pierre, près de sa barque » (...)
[...] La poésie autour du motif de la barque La barque, lieu de protection du poète La barque reflète une forme accueillante dans laquelle le narrateur est protégé car elle contient ses pensées. C'est également un soutien contre le poids de l'inconnu, de l'impensable Le narrateur dispose d'une protection grâce à la double courbure des planches : Les planches de l'avant de la barque On peut aussi noter la présence d'un champ lexical de la pensée avec des mots tels que : «esprit donner forme impensable . [...]
[...] Les risques et les désillusions de ce monde Dans Dans le leurre des mots on entend le craquement des planches qui se desserrent ce qui correspond à un échec de l'espoir d'atteindre un monde meilleur. L'incurvation des planches à l'avant de la barque signifie le risque que l'on a à se replier sur soi et la difficulté à atteindre un monde nouveau, meilleur. Dans le poème V de La maison natale le poète s'imagine en rêve les yeux contre les planches courbes couché au fond de la barque, il essaye par cette image de nous mettre en garde contre le risque qu'il y a à se détourner du monde. [...]
[...] La barque représente l'objet qui permet de passer de l'autre côté de la rive donc au royaume des morts. Yves Bonnefoy s'appuie ici sur un mythe gréco-romain, d'ailleurs tout le conte des Planches courbes en constitue une réécriture. Il s'agit également du véhicule d'une traversée vers la mort. Le passeur s'assit sur une pierre, près de sa barque La dissolution de la barque ou l'angoisse de la mort Toujours dans les Planches courbes, se sont les péripéties de la traversée dans la barque qui accentuent l'angoisse de la mort. [...]
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