François-Marie Arouet naît en 1694 à Paris, dans un milieu bourgeois relativement aisé, de tradition janséniste. Après avoir perdu sa mère à l'âge de sept ans, il commence ses études dans un collège où officient des jésuites. Par la suite il avouera l'éducation qu'il y reçut l'a marqué profondément et qu'il s'y senti encouragé dans sa vocation d'écrivain (cela ne l'empêcha pas de faire des jésuites ses cibles favorites tout au long de sa carrière). Sortie du collège, il se lance dans l'écriture et compose des poèmes moqueurs sur le régent qui le conduisent à l'exil en 1716. Mais ce premier avertissement ne lui suffit pas à tarir sa veine satirique, il est donc ensuite enfermé à la Bastille pour onze mois.
[...] Il est alors considéré comme le plus grand poète de son temps, ce que confirme la tragédie Zaïre (1732). Parallèlement, Voltaire s'engage dans des affaires financières qui sont couronnées de succès, ce qui lui permet de vivre avec aisance. Grace à cette aisance il n'aura pas besoin d'un mécène ni d'un soutien du pouvoir royal pour subsister, il pourra s'exprimer avec une relative liberté dans ses œuvres. La censure toutefois continue à limiter cette liberté d'expression : Voltaire y est à nouveau confronté en 1734, lorsqu'il publie ses Lettres philosophiques. [...]
[...] La fin de sa vie est consacrée à l'écriture et à la philosophie : à travers des contes comme Jeannot et Colin ou L'Ingénu (1767) et des essais comme le Dictionnaire philosophique portatif (1764) ou Les Questions sur l'Encyclopédie (1770 à 1772), Voltaire poursuit la lutte des Lumières et du parti des philosophes contre l'obscurantisme. La mort de Louis XV et les débuts du règne de Louis XVI lui permettent de revenir à Paris, où il est accueilli triomphalement par une manifestation d'enthousiasme populaire. [...]
[...] Biographie VOLTAIRE (1694-1778) : François-Marie Arouet naît en 1694 à Paris, dans un milieu bourgeois relativement aisé, de tradition janséniste. Après avoir perdu sa mère à l'âge de sept ans, il commence ses études dans un collège où officient des jésuites. Par la suite il avouera l'éducation qu'il y reçut l'a marqué profondément et qu'il s'y senti encouragé dans sa vocation d'écrivain (cela ne l'empêcha pas de faire des jésuites ses cibles favorites tout au long de sa carrière). Sortie du collège, il se lance dans l'écriture et compose des poèmes moqueurs sur le régent qui le conduisent à l'exil en 1716. [...]
[...] Mais se heurte rapidement au rigorisme protestant du Grand-Conseil de Genève (le théâtre est interdit dans la cité helvétique), Voltaire est accusé d'avoir monté une représentation. Mais l'antagonisme avec les pasteurs genevois se fait plus pressant encore lorsque D'Alembert publie l'article « Genève » de l'Encyclopédie, clairement inspiré par Voltaire. Candide, publié en 1759, témoigne de cette atmosphère fanatique que Voltaire ressent autour de lui. Menacé d'expulsion, il prend les devants et achète deux propriétés à cheval sur la frontière franco-suisse, Ferney et Tourney. Il se concentrera dès lors au combat philosophique. [...]
[...] Voltaire finit par être rappelé à la cour, en 1744 : la protection de Madame de Pompadour, favorite de Louis XV, lui assure un succès triomphal. Il est ainsi nommé historiographe du roi et élu à L'académie française. Mais à la suite d'un mot déplacé, il est disgracié et doit se réfugier chez la duchesse du Maine. Son expérience malheureuse à la cour lui fournit alors la matière de l'un de ses premiers contes philosophiques, Zadig (1748). Le temps de la consécration est bel et bien fini. Madame du Châtelet meurt en 1749, ce qui l'affecte beaucoup. [...]
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