Biographie, Théophile Gautier, 1811-1872, Fils de la Grèce antique et de la jeune France, homme aux multiples talents, l'art pour l'art
Rigoureux sur le plan de la forme, Gautier s'abandonne aux divers mouvements de son imagination dans le choix des thèmes. Romantique flamboyant à ses débuts, puis théoricien de « l'art pour l'art », il a exercé une grande influence sur le Parnasse et sur Baudelaire, qui lui a dédié Les Fleurs du Mal, dès 1857.
[...] Théophile Gautier (1811-1872) Fils de la Grèce antique et de la jeune France Rigoureux sur le plan de la forme, Gautier s'abandonne aux divers mouvements de son imagination dans le choix des thèmes. Romantique flamboyant à ses débuts, puis théoricien de l'art pour l'art il a exercé une grande influence sur le Parnasse et sur Baudelaire, qui lui a dédié Les Fleurs du Mal, dès 1857 Un homme aux multiples talents Théophile Gautier est né à Tarbes en 1811. Il fait ses études à Paris où il rencontre Gérard de Nerval avec lequel il se lance dans la poésie, après avoir dû renoncer, en raison de sa myopie, à la peinture. [...]
[...] (Préface d'Émaux et Camées, Son poème célèbre, L'Art, contient à la fois la théorie et l'illustration de cette théorie : Sculpte, lime, cisèle. Que ton rêve flottant Se scelle Dans le bloc résistant. Mais il ne faut pas voir seulement en Gautier l'auteur de cette doctrine esthétique exi geante sur laquelle s'accordent certains de nos plus grands poètes. À côté de l'orfèvre des Émaux et Camées, il y a un narrateur pittoresque, celui de ses voyages en Espagne et un romancier attrayant (Le Roman de la momie, Le Capitaine Fracasse). Oui, l'œuvre sort plus belle D'une forme au travail Rebelle . [...]
[...] Sous le second Empire, il fait figure de personnage officiel, jouant un rôle important dans le salon de la princesse Mathilde dont il est devenu le bibliothécaire. Mais, après la débâcle, il connaît des jours plus difficiles. Il est critique d'art. À sa mort, Mallarmé lui consacre un de ses plus magnifiques poèmes. Toastfunèbre. L'art pour l'art Le culte du beau doit être le seul objet de la recherche artistique. Dans la préface de son poème fantastique, Albertus (1832), Gautier écrit déjà: général, dès qu'une chose devient utile, elle cesse d'être belle. [...]
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