La brève, mais fulgurante expérience poétique de Rimbaud marquera l'avenir entier de la poésie française. À ce titre, bien qu'il ait lui-même renoncé, vers l'âge de vingt ans, à la création littéraire, et bien que son œuvre soit relativement peu abondante, c'est un auteur d'une importance primordiale.
[...] Une biographie de Rimbaud (1854-1891) : Le voleur de feu La brève, mais fulgurante expérience poétique de Rimbaud marquera l'avenir entier de la poésie française. À ce titre, bien qu'il ait lui-même renoncé, vers l'âge de vingt ans, à la création littéraire, et bien que son œuvre soit relativement peu abondante, c'est un auteur d'une importance primordiale. I. Un itinéraire brisé Arthur Rimbaud, né à Charleville dans les Ardennes, supporte avec peine, malgré de brillantes études, les contraintes du collège. [...]
[...] Du vers libre, Rimbaud passe au poème en prose, qu'il manie avec beaucoup plus de hardiesse que Baudelaire. Le poète souligne le caractère subjectif, secret même, de sa vision : J'ai seul la clef de cette parade sauvage mais les visions qui se succèdent ne nous en portent pas moins au cœur même du mystère poétique et d'une création verbale dont l'ambition est d'effacer l'« eu le vu le connu Le poète se fait voyant par un long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens. [...]
[...] Le Sonnet des voyelles : en affectant une couleur à chaque voyelle, Rimbaud déclenche des images culminant sur l'éclat d'un regard Ensuite, l'ordre de composition est plus incertain : Une saison en enfer : c'est la traversée de la période vécue avec Verlaine, qui est représentée en Vierge folle (Délires I). La section Délires II est un bilan poétique de la même période. Il a cru devoir, pour devenir voyant choisir l'hallucination, en poussant le dérèglement systématique de tous les sens jusqu'aux limites de la folie. [...]
[...] Une saison en enfer. Puis à Londres, en 1874, il met au net, sans aller au bout de son projet, des poèmes en prose qu'il aurait sans doute réunis sous le titre Les Illuminations, ou Illuminations. Après février 1875, date de sa dernière rencontre avec Verlaine à Stuttgart, Rimbaud cesse d'écrire, définitivement, semble-t-il. La plus grande partie de sa vie échappe donc à la poésie. Pendant cinq ans, de 1875 à 1880, il va errer de pays en pays, jusqu'aux îles de la Sonde, pratiquant les métiers les plus variés. [...]
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