Biographie, Maurice Barrés, 1862-1923, l'ennemi des Barbares, égoïste, traditionaliste
Agressif, le tempérament littéraire de Barrés s'est, à travers l'égotisme ou le traditionalisme, attaqué aux « Barbares ».
Les « Barbares », ce sont d'abord les hommes autres que lui, ceux qui ne sont pas capables de comprendre son « culte du moi » méthodique en ces années 1883-1897 où, à Paris, ce jeune Lorrain fréquente les milieux littéraires et fait figure de prince de la jeunesse.
[...] La Colline inspirée (1913) : est des lieux où souffle l'esprit telle cette colline de Sion-Vaudémont, en Lorraine, où, en 1837, trois prêtres, les frères Baillard, fondèrent une petite communauté mystique. Mais ils ne surent se garder ni de la prodigalité ni de l 'hérésie, et l 'aîné se rétracta après un combat dramatique sur son lit de mort. Antidreyfusard, député de la droite, appelant la guerre de ses vœux, en tirant de faciles leçons d'héroïsme pendant qu'elle se déroule, Barrés voit cependant, après 1918, son audience diminuer. L'écrivain, savoureux et délicat, reste admiré. Tu es la conscience de notre race. [...]
[...] Le Culte du moi comprend trois romans : 1. Sous l'œil des barbares (1888): il faut défendre l 'épanouissement de notre sensibilité contre les barbares qui cherchent à le contrarier Un homme libre (1889) : éloge de la solitude : il faut sentir le plus possible en analysant le plus possible Le Jardin de Bérénice (1891): il faut introduire dans cette solitude des figures exemplaires que guident des façons analogues de sentir et des intérêts communs Le traditionaliste (1897-1923) Mais les Barbares, ce sont aussi les étrangers, en particulier les envahisseurs de la Lorraine en 1870: les Allemands. [...]
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