Les poètes symbolistes se sont démarqués de l'école parnassienne, bien que beaucoup d'entre eux en aient, dans leur jeunesse, subi l'influence. Leconte de Lisle a été le chef incontesté de cette école, sans l'avoir jamais été officiellement.
Le Parnasse a existé avant d'être baptisé, en 1866, à la faveur d'une publication collective Le Parnasse contemporain, à laquelle avaient collaboré 37 poètes. L'équipe devait se grossir encore dans les deux livraisons suivantes (1871 et 1876). Verlaine et Mallarmé eux-mêmes y figurent. Rimbaud l'aurait souhaité.
[...] Une biographie de Leconte de Lisle (1818-1894) et le Parnasse Les poètes symbolistes se sont démarqués de l'école parnassienne, bien que beaucoup d'entre eux en aient, dans leur jeunesse, subi l'influence. Leconte de Lisle a été le chef incontesté de cette école, sans l'avoir jamais été officiellement. Historique Le Parnasse a existé avant d'être baptisé, en 1866, à la faveur d'une publication collective Le Parnasse contemporain, à laquelle avaient collaboré 37 poètes. L'équipe devait se grossir encore dans les deux livraisons suivantes (1871 et 1876). [...]
[...] Mais Leconte de Lisle entend surtout par science l'histoire des civilisations et des religions. Elle doit rechercher la perfection de la forme, proscrire toutes les facilités de versification et être plastique, c'est-à-dire évoquer le plus souvent possible des lignes, des coloris, des reliefs (cf. les tableaux animaliers La Panthère noire. Le Rêve du jaguar) Ses trois grands recueils Poèmes antiques (plusieurs éditions entre 1852 et 1874) est un recueil inspiré par l'antiquité hindoue et l'antiquité gréco-latine. Leconte de Lisle s'associe aux vastes méditations des grands brahmanes et à leur désir de s'anéantir dans le sein de la divinité Bhagavat Il transpose des poèmes grecs ou latins, cherchant dans le passé le rêve de beauté plastique. [...]
[...] Théodore de Banville en est la cheville ouvrière. I. Charles Leconte de Lisle 1. Sa carrière : né à la Réunion, il vient en 1837 en France pour étudier le droit, mais ne tarde pas à fréquenter les cercles littéraires. À partir de 1845, il se mêle à la politique et apporte d'ardentes convictions socialistes issues du fouriérisme. Le coup d'État de 1851 brise ses espérances et il se réfugie alors dans le culte de l'art. Sa vie se confond avec l'histoire de ses œuvres. [...]
[...] La splendeur d'un art très ferme dissimule mal le désarroi et le mépris de son auteur. II. Les tendances au sein du Parnasse S'ils empruntent les théories de Leconte de Lisle, les Parnassiens s'orientent néanmoins suivant diverses tendances La tendance érudite, avec José Maria de Heredia (1842-1905), fait revivre les civilisations dans Les Trophées (1859-1893), recueil de sonnets étonnamment ciselés qui sont autant de tableaux synthétiques et concis s'achevant sur un dernier vers évocateur Du fond de l'Océan des étoiles nouvelles dans Les Conquérants La tendance fantaisiste, plus proche de Gautier, brille surtout avec Théodore de Banville (1823-1891), virtuose qui ressuscite avec bonheur les vieilles formes de la poésie française, la ballade en particulier (Odes funambulesques, 1857) La tendance sentimentale, intimiste, selon l'expression mise en valeur par Daniel Madelénat (L'Intimisme, 1992), est représentée par François Coppée (1842-1908) et Sully Prudhomme (1839-1907) qui analyse ses souffrances intimes ou pose de graves problèmes moraux et métaphysiques. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture