Sensible, idéaliste et enthousiaste, Lamartine réunit toutes les qualités du poète romantique. Riche et célèbre, il put se tenir en dehors des coteries littéraires ; pauvre et vieillissant, il sut garder son honnêteté de « pur poète ». Le vers pour lui est une musique, « un soulagement de son propre cœur qui se berçait de ses propres sanglots ».
[...] Aussitôt célèbre, Lamartine est nommé attaché d'ambassade à Naples. En 1819, il se marie avec une Anglaise. Après un voyage en Angleterre, il s'installe au château de Saint-Point. À nouveau nommé secrétaire d'ambassade, cette fois à Florence, il y séjourne de 1825 à 1828. De retour en France, il décide de vivre en gentilhomme campagnard sur ses terres, tout en continuant à écrire (Harmonies poétiques et religieuses, 1830) La carrière politique (1830-1848). En 1832, il entreprend en compagnie de sa femme et de sa fille un voyage en Orient. [...]
[...] La Chute d'un ange (1838) reçut au contraire un accueil glacial. Fragment d'une vaste épopée que projetait Lamartine Les Visions c'est l'histoire de la passion d'un ange, Cédar, pour une jeune fille. Cédar veut devenir un homme, mais, une fois son vœu exaucé, il souffre cruellement, comme les autres hommes, des douleurs humaines. La fleur tombe en livrant ses parfums au zéphire la vie, au soleil, ce sont là ses adieux je meurs : et mon âme, au moment qu'elle expire. [...]
[...] Une biographie de Lamartine (1790-1869) : Le chantre d'Elvire Sensible, idéaliste et enthousiaste, Lamartine réunit toutes les qualités du poète romantique. Riche et célèbre, il put se tenir en dehors des coteries littéraires ; pauvre et vieillissant, il sut garder son honnêteté de pur poète Le vers pour lui est une musique, un soulagement de son propre cœur qui se berçait de ses propres sanglots I. Une vie aristocratique 1. L'enfance d'un aristocrate (1790-1815). Alphonse de Lamartine naît à Mâcon en 1790. [...]
[...] C'est un long dialogue entre l'Âme accablée par la solitude, les soucis, les deuils et le Moi qui s'attendrit devant le charme de l'automne. III. Le poète social Comme tous ses contemporains, Lamartine a conscience du rôle politique et social du poète. Fidèle à la royauté sous le règne de Charles il n'a cessé ensuite d'évoluer vers la gauche. Dans l'Ode sur les Révolutions (1831), Lamartine applique son lyrisme à la défense d'une cause juste et égalitaire, opposée au conservatisme. IV. [...]
[...] Le poète lyrique Lamartine a voulu ajouter à la lyre une huitième corde qui devrait être la seule : le cœur. Je suis le premier qui ait fait descendre la poésie du Parnasse et qui ait donné à ce qu'on nommait la Muse, au lieu d'une lyre à sept cordes de convention, les fibres mêmes du cœur de l'homme, touchées et émues par les innombrables frissons de l'âme et de la nature. À l'école de sa mère, Lamartine avait appris dès son jeune âge la douceur du bien plus que l'inflexibilité du devoir Aussi l'amour qu'il chante est-il fait de contemplation et d'adoration. [...]
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