Rousseau naît à Genève dans une famille protestante d'origine française. Sa mère meurt en le mettant au monde. Son père horloger le laisse, très jeune, puiser librement dans sa bibliothèque. De dix ans à douze ans, Rousseau est en pension chez un pasteur, à la campagne ; il y vit dans une heureuse insouciance.
La pieuse, mais fantasque Madame de Warens le recueille à l'âge de quinze ans à Annecy et l'envoie se convertir au catholicisme dans un établissement de Turin. À dix-sept ans, en 1729, il retourne chez Madame de Warens qu'il appelle désormais « Maman ».
[...] Une fin apaisée En 1770, âgé de cinquante-huit ans, il est de retour à Paris. Il y vit seul et pauvre. Se croyant toujours persécuté, il écrit pour se justifier la fin d'une autobiographie, les Confessions, commencée en pendant ses années d'exil. Puis, apaisé, il donne un dernier chef d'œuvre, les Rêveries du promeneur solitaire. Rousseau meurt à soixante-six ans, au château d'Ermenonville. Ses cendres seront transférées au Panthéon en 1794. II-Grandes œuvres de Rousseau 1750 : Discours sur les sciences et les arts, essai 1755 : Discours sur l'origine de l'inégalité, essai 1761 : Julie ou la Nouvelle Héloïse, roman épistolaire 1762 : Du Contrat social, ouvrage de philosophie politique ; Émile ou De l'éducation, traité d'éducation romancé 1765-1770 : Confessions, autobiographie 1776-1778 : Rêveries du promeneur solitaire, essais autobiographiques III-Discours sur l'origine de l'inégalité Le Discours sur l'origine de l'inégalité soutient que la société organisée, née de la propriété, a corrompu les hommes et a provoqué l'inégalité entre eux. [...]
[...] IV-Julie ou la nouvelle Héloïse 17) Ce roman par lettres, qui fut l'un des plus grands succès du siècle, est une histoire d'amour, mais aussi un panorama de ce qui représentait l'image du bonheur : bienfaits de la musique, de la montagne, éducation des enfants par la douceur, bonne gestion d'un domaine, art des jardins. L'histoire d'amour, riche de sentiments intenses, mais cachés, est plus qu'un fil conducteur et fait date dans l'histoire de la sensibilité : Saint- Preux, précepteur de la belle Julie, s'éprend de son élève : amour platonique et douloureux. Le mariage de Julie avec Monsieur de Wolmar éloigne pour plusieurs années Saint-Preux. Puis celui-ci mène, auprès du couple, une vie pure et innocente. Pourtant, une promenade en barque réveille un instant la passion. A. [...]
[...] - Une musicalité raffinée : rythme des phrases, alternance euphonique des voyelles et des consonnes. C. Le préromantisme - La promenade au clair de lune, sentimentale et mélancolique, un état d'âme changeant, complexe, fortement individualisé : rien n'est plus étranger à l'art classique (celui de Racine, par exemple) où les personnages se confondaient avec leur passion, dans un décor neutre. - Rousseau annonce ici le vague des passions les mouvements flous de l'âme, l'harmonie du paysage et du sentiment, traits que le romantisme mettra en vedette un demi-siècle après la Nouvelle Héloïse. [...]
[...] Une biographie Jean-Jacques Rousseau (1712-1778) Vie de Jean-Jacques Rousseau A. Enfance et vie errante, Madame de Warrens Rousseau naît à Genève dans une famille protestante d'origine française. Sa mère meurt en le mettant au monde. Son père horloger le laisse, très jeune, puiser librement dans sa bibliothèque. De dix ans à douze ans, Rousseau est en pension chez un pasteur, à la campagne ; il y vit dans une heureuse insouciance. La pieuse, mais fantasque Madame de Warens le recueille à l'âge de quinze ans à Annecy et l'envoie se convertir au catholicisme dans un établissement de Turin. [...]
[...] Il vit alors dans la pauvreté, mais, devenu l'ami intime de Diderot, collabore à l'Encyclopédie. À cette époque, il se lie avec une servante d'auberge dépourvue d'éducation, Thérèse Levasseur. Cinq enfants, semble-t-il, naissent de cette liaison, que Rousseau mettra aux Enfants trouvés C. La célébrité Rousseau veut s'écarter de la vie mondaine. Mais il obtient en le prix de l'Académie de Dijon pour un Discours sur les sciences et les arts où il dénonce les méfaits de la civilisation, prônant une vie simple et vertueuse. [...]
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