Biographie, Jacques Cazotte, 1719-1792, Badinerie, moralisme
Avec Le Diable amoureux, il est l'un des précurseurs de la littérature fantastique, mais l'œuvre de celui que Nerval classa parmi les « illuminés » est plus diverse et plus considérable.
Né à Dijon, il vint à Paris en 1740. Attaché à l'administration de la Marine, il fut envoyé à la Martinique où il resta de 1747 à 1759. A son retour, il se consacra à la littérature, dans sa retraite champenoise. Adversaire de la Révolution, il fut guillotiné.
[...] Adversaire des philosophes Philosophe est la plus grande injure qu'on puisse dire à un homme de Voltaire en particulier, Cazotte adhéra sans doute à la secte martiniste, donc à l'un des courants de l'illuminisme de son temps (en marge du christianisme officiel, catholique ou protestant, l'illuminisme désigne un ensemble de traditions et de courants qui tentent d'accéder directement à Dieu et à un savoir essentiel). Il rompit avec elle parce que Saint-Martin accueillait favorablement la Révolution. Ingrat, place la main sur ce cœur qui t'adore ; que le tien s'anime, s'il est possible, de la plus légère des émotions qui sont si sensibles dans le mien. [ . ] dis-moi enfin, s'il t'est possible, mais aussi tendrement que je l'éprouve pour toi : Mon cher Béelzébuuth, je t'adore [ . [...]
[...] A son retour, il se consacra à la littérature, dans sa retraite champenoise. Adversaire de la Révolution, il fut guillotiné. Œuvres principales Roman et récits : Olivier (poème épique en deux chants, 1763), Le Diable amoureux (1772), Continuation des Mille et Une Nuits (1778). Écrits antiphilosophiques, contes de fées parodiques et ironiques : la Voltairia de (1741), La Patte du chat (1741), Les Mille et Une Fadaises (1742). Cazotte écrivit d'abord des contes dans le goût oriental, à la mode du temps. [...]
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