Biographie, François-René de Chateaubriand, 1768-1848, vie littéraire, carrière diplomatique
François-René de Chateaubriand est né à Saint-Malo en 1768 par une nuit de tempête. Il fait ses études à Dol, Rennes, et Dinan dans le but de devenir marin, comme le veut la tradition familiale.
Puis, de retour à Combourg à l'âge de seize ans, il est attiré à ce moment-là par la prêtrise. C'est ici que va s'éveiller sa vocation poétique et son âme d'artiste. Il décide, après avoir longtemps hésité, de prendre un brevet de sous-lieutenant en 1786. Il est alors présenté au roi Louis XVI et rencontre à cette période des poètes dans les salons parisiens. Il rêve lui aussi de succès, s'enthousiasme pour Rousseau et perd sa foi religieuse.
[...] Chateaubriand 1768 1848 Les rêves et l'aventure : François-René de Chateaubriand est né à Saint-Malo en 1768 par une nuit de tempête. Il fait ses études à Dol, Rennes, et Dinan dans le but de devenir marin, comme le veut la tradition familiale. Puis, de retour à Combourg à l'âge de seize ans, il est attiré à ce moment-là par la prêtrise. C'est ici que va s'éveiller sa vocation poétique et son âme d'artiste. Il décide, après avoir longtemps hésité, de prendre un brevet de sous-lieutenant en 1786. [...]
[...] Il revendique dans La monarchie selon la Charte (1816) le pouvoir pour les ultraroyalistes et fonde Le conservateur. Ses prises de positions lui valent d'être nommé diplomate, tout d'abord ambassadeur à Berlin (1821) puis à Londres (1822). Il devient ensuite ministre des affaires étrangères et souhaite rétablir la France à son rang de grande puissance en montant l'expédition d'Espagne. La jalousie suscitée par la réussite de l'aventure Espagnole lui vaut d'être congédié brutalement en 1824. Il repasse alors dans l'opposition avec les convictions d'un monarchiste modéré. [...]
[...] Le couple s'installe à Paris puis Chateaubriand rejoint l'armée contre-révolutionnaire en Allemagne. Il est blessé lors du siège de Thionville et se réfugie ensuite en Angleterre en 1793, où il passe sept années d'exil et de misère. C'est dans cette ville qu'il publie son premier ouvrage : L'essai sur les révolutions anciennes et modernes dans leur rapport avec la révolution française. Frappé par la mort de sa mère et de sa sœur, il se tourne à nouveau vers la foi catholique et entreprend la rédaction du Génie du Christianisme. [...]
[...] Il ne cesse de travailler aux Mémoires d'Outre-tombe. Il passe ses dernières années en compagnie de sa femme Céleste qui meurt en 1847 et se retrouve dans le salon de Juliette Récamier, où se réunissait l'élite du monde littéraire. Le lien qui les unit s'est transformé en tendresse respectueuse, et il lui rendra visite tous les jours pendant ses dix dernières années. Il s'éteint en juillet 1848 et conformément à ses vœux, Chateaubriand est enterré a Saint-Malo, sur le rocher du Grand Bé, face à l'océan qui l'a vu naître. [...]
[...] Il va voyager en Auvergne, en Suisse et en Bretagne et publie Un voyage au Mont Blanc (1806). Il réalise son rêve de jeunesse en s'embarquant pour l'Orient : il y visite la Grèce et revient par l'Egypte, la Tunisie et l'Espagne. Ses souvenirs lui permettront d'enrichir Les martyrs (1809), l'Itinéraire de Paris à Jérusalem (1811), et les Aventures du dernier Abancérage (1826). Un violent réquisitoire écrit contre Napoléon l'oblige à s'éloigner de Paris. Il achète alors une résidence à Chatenay-Malabry et s'y installe avec Nathalie de Noailles. [...]
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