François Rabelais est le troisième fils d'un avocat de Chinon. Sa date de naissance n'est pas connue avec exactitude : sans doute 1494. Son enfance et son adolescence sont très mal connues. Il entre comme novice dans un couvent franciscain et est ordonné prêtre. On sait qu'en 1520, il était moine au couvent franciscain du Puy-saint-Martin.
[...] Biographie: François Rabelais La biographie François Rabelais est le 3e fils d'un avocat de Chinon. Sa date de naissance n'est pas connue avec exactitude : sans doute 1494. Son enfance et son adolescence sont très mal connues. Il entre comme novice dans un couvent franciscain et est ordonné prêtre. On sait qu'en 1520, il était moine au couvent franciscain du Puy-saint-Martin. Il étudie le latin et la théologie scolastique. Quant au grec, langue difficile à apprendre à cette époque, faute de livres et de professeurs, il l'apprit avec l'aide d'un des moines de son couvent et de quelques hommes de loi, bons hellénistes de Fontenay-le-Comte. [...]
[...] Il achève le Quart Livre (où il prend parti pour les thèses gallicanes et soutient le Roi Henri II en conflit avec le Pape Jules III), mais lorsque le livre paraît, en 1552 le conflit avait pris fin entre le Roi et le Pape. La Sorbonne condamne le livre et sa vente est interdite par le Parlement. Il est probable que Rabelais fit un court séjour en prison. Il meurt en 1553 à Paris. Bibliographie indicative François Rabelais Demerson, Guy / Fayard / 1991 Regardons vivre François Rabelais Valot, Stephen / B. [...]
[...] Au cours du deuxième voyage à Rome, Rabelais devient, pour exercer la médecine, membre du clergé séculier. En 1537, il retourne à Montpellier et obtient sa licence et son doctorat en médecine. A Lyon, il exerce et enseigne même la médecine, fait des cours publics d'anatomie où il lui arrive de disséquer des cadavres humains, pratique interdite à l'époque par l'Église. En 1545, Rabelais fait publier le Tiers Livre en évitant toute attaque directe de la Sorbonne et le dédie à Marguerite de Navarre, protectrice des humanistes. Le livre est pourtant condamné. [...]
[...] Les livres grecs de Rabelais sont confisqués. Rabelais s'efforça de trouver un autre couvent, plus ouvert à l'humanisme, et entre au couvent des Bénédictins de Saint-Pierre-de-Maillezais, dont l'abbé Geoffroy d'Estissac était un humaniste. C'est grâce à son appui que Rabelais obtint du Pape l'autorisation de changer d'ordre religieux. Devenu le secrétaire d'Estissac, évêque du diocèse de Maillezais, Rabelais voyage à travers le Poitou ; en 1528, Rabelais quitte le Poitou et continue sa formation en suivant des cours de plusieurs grandes universités : Paris, puis Bordeaux, Toulouse, Orléans, Bourges. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture