Une biographie d'Alphonse de Lamartine (1790-1869)

Thèmes abordés

Biographie, Alphonse de Lamartine, 1790-1869, Méditations, activité littéraire, activité politique

Résumé du document

Alphonse de Lamartine est né à Mâcon en 1790. Il reçut une éducation catholique et fait de brillantes études au collège des jésuites à Belley, puis rejoint son village de Milly pour mener une vie d'aristocrate oisif, consacré à la rêverie, la poésie et la lecture. Il entreprend avec son ami Aymon de Virieu un voyage en Italie (1811 – 1812) ou il noue une charmante idylle avec une jeune napolitaine dont il fera un jour l'héroïne de Graziella (1849).
Il rentre dans les gardes du corps de Louis XVIII en 1814, mais démissionne après Waterloo pour revenir à Milly. Dès qu'il peut, il retourne à Paris où il a pris des habitudes de libertins, faisant aux jeux de lourdes dettes.
En 1816, il publie un recueil de mélodieuses élégies. En 1816, à Aix-les-Bains, où il est soigné pour des troubles nerveux, il rencontre une jeune femme malade de la poitrine : Julie Charles. Ils se retrouvent à Paris au cours de l'hiver 1817 et promettent de se revoir l'été suivant à Aix-les-Bains. Julie étant retenue à Paris par sa maladie, il se retrouve seul au rendez-vous, il exprime sa douleur dans le poème Le Lac et immortalise ainsi Julie Charles, qui décédera en décembre 1818.

Extraits

[...] Lamartine : Alphonse de Lamartine est né à Mâcon en 1790. Il reçut une éducation catholique et fait de brillantes études au collège des jésuites à Belley, puis rejoint son village de Milly pour mener une vie d'aristocrate oisif, consacré à la rêverie, la poésie et la lecture. Il entreprend avec son ami Aymon de Virieu un voyage en Italie (1811 1812) ou il noue une charmante idylle avec une jeune napolitaine dont il fera un jour l'héroïne de Graziella (1849). [...]

[...] Sa déception pour la politique le pousse à écrire pour les humbles mais ses œuvres montrent une rédaction hâtive et le désir d'atteindre un vaste public. La Vigne et la Maison est une exception constituant un de ses chefs d'œuvres. Fin 1860, il se résigne à vendre sa chère maison de Milly et à solliciter un secours de l'Empire qu'il avait longtemps refusé. Il est terrassé par une attaque en 1867, et meurt en 1869, enterré auprès des siens dans le modeste caveau de Saint-Point, sa famille ayant décliné les funérailles nationales. [...]

[...] Ce poème fait partie du recueil des Méditations (1820) qui connu un très grand succès et qui fit de Lamartine un poète célèbre. Il est alors nommé attaché d'ambassade à Naples et se marie à une jeune anglais : Mary- Anne Birch, rencontré à Chambéry en 1819. Le couple, après un séjour en Italie du Sud puis en Angleterre partage sa vie entre Paris et le château de Saint-Point, que le poète avait reçu à son mariage (1822 1825). C'est dans cette période qu'il publie les Nouvelles Méditations, la mort de Socrate et le dernier chant du pèlerinage d'Harold. [...]

[...] C'est alors qu'il perd sa fille : il exprimera son désespoir et sa révolte dans un vaste poème : Gethsémani (1834). Il accède ensuite au poste de député en 1833 et le restera jusqu'en 1851. Lamartine devient alors l'un des plus grands orateurs politiques de son temps. Soutenant d'abord le ministère, il évolue sans cesse vers la gauche jusqu'à la révolution de 1848. Il est alors porté à la tête du gouvernement provisoire, mais huit mois après son élection triomphale, le prince Napoléon est élu contre lui en décembre 1848. [...]