Travail de fin d'étude de Latin relatif à la problématique du "bellum iustum". En d'autres termes de la légitimité de la guerre comme fonction de l'État. Sont abordées, les contributions de Cicéron et de Rousseau à cette problématique. Document de 18 pages.
[...] Table des matières Définition extraite du Dictionnaire Le Petit Larousse Grand Format 2005 sous la direction des éditions Pierre Larousse, Paris p Définition extraite du Dictionnaire Le Petit Larousse Grand Format 2005 sous la direction des éditions Pierre Larousse, Paris p D'après l'article consacré à cette notion dans AUROUX Encyclopédie philosophique universelle- tome II : Dictionnaire des notions philosophiques Presses Universitaires de France, Paris tome pp. 1001- 1005. Carl von Clausewitz, né à Burg en 1780 en Prusse, combattit comme général contre les troupes napoléoniennes. En 1818, l'empereur français ayant été défait à Waterloo deux ans auparavant, il devint directeur de l'Ecole générale de guerre de Berlin. Il reste aussi l'auteur d'un traité De la Guerre rédigé entre 1816 et 1830, publié en 1832-1834, à l'influence considérable sur la manière de penser la guerre que Clausewitz élève en élément incontournable de la vie politique internationale. [...]
[...] Car sitôt que c'est la force qui fait le droit, l'effet change avec la cause ; toute force qui surmonte la première succède à son droit. Sitôt qu'on peut désobéir impunément, on le peut légitimement, et puisque le plus fort a toujours raison, il ne s'agit que de faire en sorte qu'on soit le plus fort. Or qu'est-ce qu'un droit qui périt quand la force cesse ? S'il faut obéir par force, on n'a pas besoin d'obéir par devoir, et si l'on n'est plus forcé d'obéir, on n'y est plus obligé. [...]
[...] Conclusion Il ne s'agissait assurément point des seules problématiques envisageables dans l'optique d'une confrontation entre les deux textes proposés, tant ceux-ci sont, au travers des siècles, toujours riches en perspectives d'exploitation et demeurent un miroir des réflexions de notre temps. Les réflexions de Jean-Jacques Rousseau autour de la légitimité de la guerre sont directement liées à son modèle du contrat social que la Révolution Française a acclamé et qui consacre la liberté civique autour de laquelle les politiciens européens débattent régulièrement de nos jours face à la montée des extrémismes. Rousseau a prouvé largement que l'individu est politiquement libre, en fondant l'existence de l'état sur base du contrat social qui lie les individus. [...]
[...] La guerre civile peut prendre le visage d'une sédition revendicative, d'une lutte politique pour le contrôle du pouvoir ou d'une révolution dont l'intention est de renverser l'ordre établi tout en évacuant toute volonté d'éradication de l'ennemi ; la guerre externe répond tantôt à des motifs offensifs l'impérialisme, les croisades, les révolutions -tantôt à des motifs défensifs visant à maintenir l'intégrité du territoire ou des motifs indépendantistes pour recouvrer la liberté entravée par un occupant étranger installé sur le territoire. La guerre prend ainsi diverses formes, et malgré une condamnation quasi unanime, elle est essentielle aux yeux de certains qui y voient un lien avec les instincts naturels de propriété et de liberté. [...]
[...] Rousseau ajoutait également que céder à la force est un acte de nécessité, non de volonté refusant l'idée du sacrifice qui implique que les citoyens doivent défendre corps et âme l'état : en temps de guerre, un peuple amené à capituler face à un ennemi le fait parce qu'il préfère sa survie plutôt que de périr en poursuivant une lutte perdue d'avance face à une force militaire qu'il ne peut contrer. Chez Rousseau, l'état n'existe que par le contrat social qui lie les individus et les rend tous maîtres de la collectivité. Ainsi, si le choix de la collectivité sera majoritairement celui de céder à la force, l'Etat s'adaptera aux nouvelles circonstances qui sont conséquentes à une capitulation par exemple. Rousseau se fait l'avocat d'un individualisme conférant à l'individu une liberté garantie par les lois. Pour Rousseau, l'Homme ne gagne sa liberté que par la légitimité du pouvoir. [...]
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