Ce texte contient des informations importantes parasitées par des informations annexes. Certaines phrases sont basées sur des éléments mathématiques, sur un raisonnement par induction (constatation suivie d'une conclusion). Ce monologue présente trois hypothèses et est construit comme une démonstration. Ce raisonnement est inachevé, il n'y a pas de résultat. On attend le résultat comme Godot. Le discours se termine sur des exclamations, des cris. La majeure partie des éléments relevés se trouve dans la première partie du texte (...)
[...] Plus on avance, moins le texte a de sens. Les informations essentielles sont les suivantes : Étant donné l'existence d'un Dieu personnel à barbe blanche qui nous aime bien à quelques exceptions près et souffre avec ceux qui sont dans le tourment est attendus d'autre part qu'il il est établi sans autre possibilité d'erreurs que l'homme malgré les progrès est en train de maigrir parallèlement de rapetisser de rétrécir et considérant notre part ce qui est encore plus grave qu'il ressort qu'à la campagne à la montagne est au bord de la mer des cours d'eau l'air est le même Hilaire et la terre sont faits pour les pierres II/ Un texte parodique La parodie tient sur le discours scientifique. [...]
[...] Lecture cursive En attendant Godot, Beckett Monologue de Lucky Introduction Ce monologue est la seule prise de parole par le personnage qui est destinée à distraire Vladimir et Estragon. Ce passage est situé à la fin de l'acte environ au milieu de la pièce. On peut lire le monologue comme un résumé de la pièce. Vladimir et Estragon sont comme nous, on attend quelque chose qui ne deviendra peut-être pas. Ce texte est apparemment dénué de sens,ce qui est accdentué par l'absence de ponctuation. [...]
[...] III/ Une mise en abîme de la pièce Le problème que pose Lucky est le problème de la pièce. Il exprime l'idée selon laquelle l'homme est abandonné. L'apathie, c'est le faut que quelqu'un qui ne réagit à rien. L'athambie n'existe pas. L'aphasie est la perte de la parole. Il y a l'idée du rétrécissement de l'individu. Dans toute la pièce, il y a des phénomènes de réduction (les chaussures devenues trop grandes, l'acte II est plus petit que l'acte I etc.) Il y a néanmoins une certaine poésie et une volonté de Beckett de créer un texte rythmé. [...]
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