En 1948, Samuel Beckett écrit En attendant Godot, pièce en deux actes racontant l'histoire de deux personnages, a priori amis de longue date, Vladimir et Estragon. Depuis le début, on voit Vladimir et Estragon combler le vide, ce qui constitue une pièce qui sort de l'ordinaire. Les actes se font miroir, les mêmes thèmes sont abordés : seule différence, Pozzo est devenu aveugle et Lucky muet. On peut étudier dans ce passage le fait qu'il y a continuité plutôt qu'évolution, et même dégradation de la situation sans que l'on avance davantage sur une intrigue qui n'existe pas (...)
[...] D'ailleurs, on retrouve à la fin de l'extrait le doute constant quant aux événements, Vladimir pensant que Pozzo les voyait. Il y a peut-être une telle présence de Pozzo que sa cécité donne finalement l'impression qu'il voit . Conclusion. Ce passage met particulièrement en évidence la dimension tragique de la pièce, mais c'est une tragédie existentielle et non pas une tragédie historique, c'est-à-dire qu'il n'y a pas de répercutions sur autrui, mais chaque personnage est confronté au caractère inéluctable de la mort. [...]
[...] Commentaire composé En 1948, Samuel Beckett écrit En attendant Godot, pièce en deux actes racontant l'histoire de deux personnages, a priori amis de longue date, Vladimir et Estragon. Depuis le début, on voit Vladimir et Estragon combler le vide, ce qui constitue une pièce qui sort de l'ordinaire. Les actes se font miroir, les mêmes thèmes sont abordés : seule différence, Pozzo est devenu aveugle et Lucky muet. On peut étudier dans ce passage le fait qu'il y a continuité plutôt qu'évolution, et même dégradation de la situation sans que l'on avance davantage sur une intrigue qui n'existe pas. [...]
[...] Toujours dans cet esprit de continuité, Beckett continue inlassablement à déployer les mêmes thèmes : l'agacement entre les personnages (Estragon reprochant à Vladimir de ne pas le laisser dormir, ou encore Vladimir à l'inverse interrompant Estragon quand celui-ci souhaite raconter un rêve), un peu comme il l'avait déjà fait au début de la pièce quand l'un voulait embrasser l'autre : tout à l'heure, tout à l'heure (espèce de pudeur). Besoin de l'autre et irritabilité par rapport à l'autre constituent une continuité thématique. Mais il y a également une dégradation : Pozzo est devenu aveugle alors qu'il ne l'était pas auparavant (autrement dit, la veille). Autre signe de dégradation, le fait que Lucky est devenu muet. Il faut aussi ajouter qu'il est dit que Pozzo et Lucky chutent à la fin de la scène. [...]
[...] et à laquelle il s'étonne du fait que 1 Samuel Beckett, En attendant Godot, Les Éditions de Minuit p Rédigé par C. Lagorce En attendant Godot, Beckett Extrait p.116-118 (“Avant de partir [ . ] voyait.”) cela soit insensé Il semble écarter l'idée que le malheur qui a frappé Lucky ait une quelconque causalité particulière : il n'y a pas de raison précise au temps pour que le malheur soit arrivé. La question est de toute façon stupide : l'important est que cela se soit passé, et pas quand cela s'est passé. [...]
[...] ] voyait.”) Avant-propos Ce document constitue un commentaire composé d'un extrait d'En attendant Godot, de Samuel Beckett, de Vladimir. Avant de partir, dites lui de chanter. à Vladimir. Il m'a semblé qu'il nous voyait. »(p.116-1181 Le plan proposé est le suivant : Continuité et dégradation ; Une vision tragique de l'existence. Attention. On rappellera que les titres des parties sont indiquées dans ce document à titre indicatif : elles ne doivent pas figurer sur votre copie le jour de l'examen ! [...]
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