Nous allons étudier un extrait de « En attendant Godot » tiré de l'acte 1, bloc 7 en date de 1952. Cette pièce appartient au théâtre de l'absurde qui consiste à attendre Dieu et à ne rien faire jusqu'à sa venue. La tirade de Pozzo fait suite aux interventions de Vladimir et d'Estragon qu'il n'a pas écouté. A l'inverse, il va leur imposer sa parole. Nous avons deux mouvements principaux, le premier se distingue par la récurrence des impératifs et le second par les pauses oratoires que l'on retrouve dans les indications scéniques. L'orateur Pozzo définit par sa prise de parole, la fonction du texte. En fait, la tirade est une description qui parodie les règles du genre. La parole poétique devient le lieu de la parodie. Dans le but d'étudier l'absurde du texte, nous verrons dans un premier temps la parodie de l'extrait et en second lieu, la parole poétique (...)
[...] Les modes de la poésie 1. Les limites et les dérivés de la rhétorique : Les procédés rhétoriques et poétiques sont caricaturés par Beckett qui nous invite à différencier la bonne littérature de la mauvaise. La mauvaise n'étant q'une simple reproduction. Nous sommes ici en présence d'un personnage prétentieux, ridicule, objet de toutes moqueries du lecteur. Les limites de la rhétoriques sont mises en évidences par le fait que Pozzo ne capte pas son auditoire et impose, oblige les autres à regarder le ciel, regardez veux-tu regarder le ciel ? [...]
[...] En attendant Godot- Samuel Beckett Introduction : Nous allons étudier un extrait de En attendant Godot tiré de l'acte bloc 7 en date de 1952. Cette pièce appartient au théâtre de l'absurde qui consiste à attendre Dieu et à ne rien faire jusqu'à sa venue. La tirade de Pozzo fait suite aux interventions de Vladimir et d'Estragon qu'il n'a pas écouté. A l'inverse, il va leur imposer sa parole. Nous avons deux mouvements principaux, le premier se distingue par la récurrence des impératifs et le second par les pauses oratoires que l'on retrouve dans les indications scéniques. [...]
[...] CONCLUSION : Samuel Beckett s'applique à dénoncer les usages du langage, les mauvais usages de la poésie. Il pose ainsi des limites et des frontières entre technique et création artistique. Nous sommes a-mi chemin entre l'absurdité du langage et l'absurdité de l'existence. En effet, le véritable objectif est d'évoquer la mort, d'inventer un langage qui permettrait de la décrire mais là encore, le personnage échoue. C'est pourquoi, nous pouvons dire que l'absurde domine tant au niveau du langage que de langage. [...]
[...] Il a dès lors le statut d'enseignant et les autres celui d'enseignés. Il s'octroie le monopole de la parole = Soyez donc un peu plus attentifs ».Dans notre extrait, Pozzo s'interroge sur la singularité du ciel = le ciel est comme n'importe quel ciel à cette heure de la journée Nous sommes dans la banalité, les précisions temporelles sont insignifiantes, Pozzo sombre dans les généralités. Les délais présents de façon précise : dans ces latitudes Nous avons seulement des durées approximatives, aucune précision temporelle, mettons dix heures du matin environ Chaque tentative d'approximation se solde par un échec, et est absurde. [...]
[...] Nous sommes également en présence d'un ton lyrique ton à nouveau lyrique puis d'une pause dramatique pause dramatique, large geste horizontal des deux mains qui s'écartent Nous avons donc pour illustrer les limites de la représentation différents modes poétiques et rhétoriques à propos d'un même objet. Cependant l'absurde domine car la tirade de Pozzo est vide de sens . Beckett critique les imitateurs des règles de rhétorique et de la poésie de la façon la plus impersonnelle. Nous avons un simple exercice de style et un discours banal et creux dépourvu de cohérence et de conviction. II. [...]
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