Figaro pense être trompé par Suzanne qui a laissé un billet au Comte, lui donnant rendez-vous sous les marronniers. Figaro a pour but de piéger le Comte et Suzanne. Dans le monologue, il exprime sa colère. A l'époque de Beaumarchais, ce monologue est le plus long.
Il s'agit d'un monologue dans lequel Figaro fait le bilan de sa vie. Il retrace son parcours et il n'y a aucun intérêt dramatique. Le but de cette scène est de mettre à nu les sentiments du personnage (...)
[...] Cette scène donne à Figaro une image nouvelle. Jusque là, Figaro était un homme brillant, savant parler et bon orateur. Mais ici, c'est un personnage blessé ce qui le rend extrêmement humain. III/ la révolte du valet Le sentiment de révolte arrive rapidement. Son caractère reprend vite le dessus. La remise en cause de la noblesse Vous ne l'aurez pas montre qu'il ne veut pas perdre sa femme au profit d'un Monsieur, d'un aristocrate. Il dénonce la noblesse. L'intelligence n'est pas le privilège des riches. [...]
[...] Figaro réaffirme son amour pour Suzanne tout en s'élevant au rang de chevalier, ce qui est révolutionnaire. Figaro n'est plus un serviteur, il s'élève contre le pouvoir. Conclusion Cette scène a plusieurs intérêts. L'intérêt est d'abord psychologique: Figaro est blessé mais pas mort. La dimension politique est importante: la noblesse est remise en cause, ce qui fait que ce texte est célèbre et cette scène est révolutionnaire. Ce passage prépare le dénouement de la pièce qui se termine bien. Figaro gagne son duel sentimental mais il restera un valet. [...]
[...] Le mariage de Figaro, Beaumarchais Acte scène 3 Figaro pense être trompé par Suzanne qui a laissé un billet au Comte, lui donnant rendez-vous sous les marronniers. Figaro a pour but de piéger le Comte et Suzanne. Dans le monologue, il exprime sa colère. A l'époque de Beaumarchais, ce monologue est le plus long. Il s'agit d'un monologue dans lequel Figaro fait le bilan de sa vie. Il retrace son parcours et il n'y a aucun intérêt dramatique. Le but de cette scène est de mettre à nu les sentiments du personnage. [...]
[...] Le faux-dialogue Figaro parle aux absents. Il parle des femmes en général pour ne pas attaquer Suzanne directement. Il l'évoque ensuite à la 3ème personne. Figaro fait comme si Suzanne était là: il est à la limite de l'hallucination, il croit même l'entendre arriver. Il apostrophe le Comte : il passe de la 3ème personne à la 2ème personne du pluriel comme si le Comte était devant lui. On assiste à un personnage troublé qui a perdu ses repères, il est perdu parce qu'il souffre. [...]
[...] Il est plus facile de gouverner pour un seigneur que de subsister pour un valet. Tous les signes extérieurs de richesse sont superficiels. Figaro se considère mieux que le Comte, il insulte son maître. Le Comte est un homme assez ordinaire : Figaro se place en position de supériorité, la richesse n'empêchant pas la médiocrité. Le défit du valet à son maître Figaro le provoque en duel en sous-entendant que son adversaire ne fera pas le poids. C'est une déclaration de guerre. [...]
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