[...] 1. Les stratagèmes du maître
Le comte cherche seulement à ne pas éveiller les soupçons de Figaro, car il a tenté de séduire sa femme. Nous comprenons à travers la première question : « Qui t'empêcherais de l'emmener à Londres ? », question sans rapport avec Suzanne, qu'il tente de savoir si l'interessé, donc Figaro est au courant de la tromperie. Avant notre extrait, Figaro avait manifesté son désir de ne pas quitter l'Andalousie dans le but de profiter pleinement de son bonheur conjugual. Le comte lui propose à présent de l'emmener à Londres (...)
[...] La satire de la politique : 1. Les tromperies et les mensonges. Figaro est ici le porte parole de Beaumarchais. Il va ainsi nous montrer que la politique est tel un théâtre dans lequel tout le monde trompe tout le monde. Beaumarchais dénonce le jeu de masques propre aux ambassades qui consiste en une inversion de la réalité, il a donc recours, pour se faire à la réversion c'est-à-dire, une antithèse particulière qui consiste à énoncer deux fois les même mots de façon à en produire deux résultats différents : feindre d'ignorer ce qu'on ne comprend pas, de ne point ouïr ce qu'on entend . [...]
[...] Des moyens qui s'exercent en politique en toute légalité, répandre des espions et pensionner des traîtres . Nous pouvons nous réferer à Machiavel, auteur du Prince qui accusait la nature humaine d'être mauvaise et pronaît la loi du talion, la fin justifie toujours les moyens en politique. Le prince devient ainsi détenteur de tous les droits. Conclusion Beaumarchais répond aux deux fonctions de la comédie, plaire et instruire. Par l'intermédiare de ce dialogue qui s'apparente à un combat verbal, l'auteur prend position vis-à-vis de la politique qu'il critique de façon très acerbe. [...]
[...] Figaro prend la décision de payer son maître de sa monnaie. Ainsi pour justifier son refus d'accompagner le comte à Londres, Figaro va se livrer à une satire de la politique. Le comte tente de faire appel à son ambition, mais en vain. Dans un premier temps, nous étudierons la relation du maître et du valet, puis dans une seconde partie, nous analyserons la satire de la politique à laquelle Beaumarchais se livre. I. La relation du maitre et du valet : 1. [...]
[...] Les stratagèmes du maître : Le comte cherche seulement à ne pas éveiller les soupçons de Figaro, car il a tenté de séduire sa femme. Nous comprenons à travers la première question : Qui t'empêcherais de l'emmener à Londres ? question sans rapport avec Suzanne, qu'il tente de savoir si l'interessé, donc Figaro est au courant de la tromperie. Avant notre extrait, Figaro avait manifesté son désir de ne pas quitter l'Andalousie dans le but de profiter pleinement de son bonheur conjugual. [...]
[...] C'est pourquoi nous pouvons affirmer que Beaumarchais fait une diatribe contre la politique. L'écrivain s'exprime à travers le personnage du valet. Il y a cependant une autre raison qui justifie ce second choix, le duel serviteur et maître incarne celui de la noblesse conte le peuple. Beaumarchais prend ici position, il n'accorde aucune supériorité de rang à l'aristocratie , pourtant le comte se place dans une position de supériorité par rapport à Figaro : il ne faudrait qu'éviter un peu sous moi la politique Domaine exlusivement réservé aux nobles, ce que Figaro refuse. [...]
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