Figaro furieux, déclare qu'il ne veut pas épouser Marceline et que d'ailleurs, il peut être gentilhomme puisqu'on a prit soin de faire une marque distinct sur son bras lorsqu'il était enfant (Figaro est un enfant trouvé). Marceline demande à voire la marque et reconnait en Figaro son fils perdu Emmanuel. Après une scène mélodramatique où Marceline ne manque pas de décrire l'état d'asservissement de la femme dans la société de l'époque (...)
[...] V556 à 564) Marceline juge les hommes en cette société du XVIII d'enlever aux femmes tout droit d'exister et de subsistions. V567 à 572) Marceline est de plus en plus exalté, elle rend ici hommage aux femmes qui ne sont pas l'égal des hommes. V576 à 582) Marceline dans une dernière prise de parole ne voit qu'un avenir fleurissant pour Figaro et elle est heureuse que ce dernier puisse se marier avoir une femme qu'il aime et qu'elle aime. V582 à 592) Figaro tutoie sa mère. [...]
[...] Beaumarchais prend soin de brosser un portrait assez nuancé de ce personnage : il est clair d'après ce passage, que l'auteur considère Marceline comme un personnage très important dans le Mariage de Figaro. Elle incarne la mauvaise conscience de cette société féodale dominée par les hommes. Elle fait entendre également la voix de la nature lorsqu' elle a découvert qu'elle est la mère de Figaro, tous ses ressentiments passés en particuliers contre Suzanne sont bloqué d'un seul coup. Elle représente la nature maternelle, généreuse, dévoué entièrement au bonheur de son enfant. [...]
[...] Il s'agit de la reconnaissance filiale : des parents et des enfants que la vie avait séparé, se retrouvent et se reconnaissent. Le théâtre du XVIIIème très larmoillant, utilisant volontiers ce genre de coup de théâtre qui permet de résoudre comme par enchantement une situation qui paraissait absolument sans issue. Beaumarchais utilise cette technique au second degré pour se moquer de ces conventions théâtrale. Bartolo est enthousiaste pour aider Marceline à épouser Figaro, afin de se venger. En empêchant Figaro d'épouser Suzanne, il lui retourne la monnaie de sa pièce. [...]
[...] Certaine de ces répliques sont accompagné de didascalie. Il y a beaucoup de ponctuations exclamatives et interrogatives afin de faire avancer la scène. C'est une scène où l'on caricature le procès et de reconnaissances. Critique social de la société au 17ème siècle. Le procès de l'acte 3 est en soit une satire féroce du système judiciaire, il en révèle les disfonctionnements dû à la corruption et à l'incompétence du pouvoir, l'inégalité des textes sont mit sous le couvert des mots d'esprits héroïque. [...]
[...] Ne voulant pas reconnaitre cet enfant naturel, Bartolo à forcer Marceline à l'abandonné : cette dernière le lui rappel, ce qu'il informe le spectateur et annonce le coup de théâtre de l'acte III. Même après la reconnaissance de Figaro qui s'avère être leur fils, Bartolo se montre parjure et scinique envers Marceline il lui avait promis de l'épouser si il retrouvait leur enfant. Mais devant la mise en demeure de son ancien maitresse, il répond : si pareil souvenir engageait, on serait tenu d'épouser tout le monde. De tous les personnages de Figaro, c'est sans doute Marceline qui change le plus au cours de la pièce. [...]
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