Ce document est un résumé complet et détaillé de la pièce de théâtre de Beaumarchais, "Le Barbier de Séville".
[...] Seul le droit sert la cause du comte : le mariage a permis à Rosine, pourtant mineure, de s'émanciper de l'emprise de son tuteur. Bartholo doit alors admettre sa défaite, mais il ne le fait que de manière détournée. Il regrette d'ailleurs bien plus ses erreurs qu'il ne reconnaît le mariage. MORALE Reprenant les canevas de la Commedia dell'arte et des comédies de Molière, la pièce met en œuvre une folle mécanique pour abuser un vieux barbon qui fait obstacle à l'amour de jeunes gens. [...]
[...] BEAUMARCHAIS, Le Barbier de Séville RESUME A Séville, la jeune Rosine est élevée par le vieux Bartholo qui la tient à l'écart du monde, en vue de l'épouser. De son côté le comte Almaviva, tombé amoureux de la jeune femme, va tout faire pour l'enlever au nez et à la barbe de son tuteur. Il pourra compter sur l'aide de son ancien valet, Figaro, qui a le verbe haut et un sens aigu des intrigues. ACTE I. Le comte Amalviva amoureux s'adonne à l'explication de ses sentiments. [...]
[...] Manipulée par Bartholo, qui lui montre la lettre du comte, Rosine accepte d'épouser son tuteur. Celui-ci la convainc aussi en l'assurant de ses sentiments. Il fait preuve d'une empathie nouvelle à l'égard de sa pupille, dont il pardonne les écarts. Il se montre ainsi plus doux, lui promettant un futur heureux. Se croyant trompée, Rosine exprime son désarroi comme un personnage tragique. Pourtant elle éprouve des sentiments sincères pour le comte ; elle reconnaît ses qualités. Une fois réconciliée avec son amant, elle s'adonne brièvement à une analyse de ses sentiments. [...]
[...] Il est par ailleurs d'autant moins malmené que le comte lui laisse l'argent de Rosine. En revanche, Figaro reste le principal artisan du bonheur du comte et de Bartholo, pourtant ce dernier le rudoie. Plus étonnant, le comte oublie de le récompenser et de l'acquitter de sa dette. La fin de la pièce offre donc un commentaire social : les petites gens assistent au bonheur des grands, mais leur quotidien ne semble pas près de changer. [...]
[...] Son autoritarisme se traduit aussi par son manque de compassion, puisqu'il imite ses valets malades pour se moquer d'eux. D'un côté Bartholo s'avère tyrannique avec Rosine, dont il surveille les moindres faits et gestes, de l'autre il n'est pas dépourvu de sentiment : il semble éprouver un amour sincère pour Rosine et dévoile même une certaine gaieté quand il chante un petit air. De plus, quoique souvent malmené, Bartholo est suffisamment scrupuleux pour ne pas se laisser manipuler aisément. Dans le rôle du cavalier ivre, le comte se moque sans cesse de Bartholo ; il feint de le prendre pour une femme et ne cesse d'écorcher son nom. [...]
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