Le blason et le contre-blason sont des poèmes octo- ou décasyllabiques à rimes plates, dans lesquels on s'adresse à une partie du corps féminin invoquée de manière répétitive et lancinante grâce la reprise anaphorique de l'apostrophe (...)
[...] ( ) DU LAID TÉTIN Tétin qui n'as rien que la peau, Tétin flac4, Tétin de drapeau5, Grand'Tétine, longue Tétasse, Tétin, dois-je dire besace ? Tétin au grand vilain bout noir Comme celui d'un entonnoir, Tétin qui brimballe6 à tous coups, Sans être ébranlé, ni secoux7, Bien se peut vanter, qui te tâte D'avoir mis la main à la pâte. Tétin grillé, Tétin pendant, Tétin flétri, Tétin rendant Vilaine bourbe8 en lieu de lait, Le Diable te fit bien si laid ! [...]
[...] Connotation : valeur que prend le terme dans un contexte précis. La connotation peut être positive (méliorative, valorisante) ou négative (dépréciative, dévalorisante). Ex. : mer dénotation : vaste étendue d'eau salée bordant les côtes connotation : infini, liberté, immensité vacances, loisirs, liberté naufrage, ténèbres des profondeurs Voiture, automobile, bagnole, caisse dénotent le même objet, mais leurs connotations sont différentes (locuteur plus ou moins poli) III. UN BLASON ET UN CONTRE-BLASON Le blason et le contre-blason sont des poèmes octo- ou décasyllabiques à rimes plates, dans lesquels on s'adresse à une partie du corps féminin invoquée de manière répétitive et lancinante grâce la reprise anaphorique de l'apostrophe. [...]
[...] Le blason Le blason est écrit à la louange d'un objet ou d'une personne. Les blasons les plus célèbres idéalisent les différentes parties du corps féminin. On peut parler d'un éloge par synecdoque (la partie pour le tout). C'est Marot qui écrivit le premier blason du corps féminin, le Blason du Beau Tétin B. Le contre-blason Le contre-blason décrit en détail la laideur d'une personne ou d'un objet, dans une intention satirique. Le pétrarquisme La Renaissance française subit directement l'influence de l'Italie. [...]
[...] Dans son recueil de sonnets, le poète raconte que, le 6 avril 1327, à Avignon, il rencontre Laure, qui marque toute son inspiration poétique. Dans ses sonnets, il raconte son amour pour elle, inaugurant la poésie de confession intime. Un aspect est particulièrement nouveau : il se peint dans un état de tristesse, d'incertitude, dont il ne cherche pas à sortir : il est malheureux parce que Laure est rebelle à son désir, mais il éprouve dans ce malheur un plaisir délicat. [...]
[...] QUELLES RESSEMBLANCES ET QUELLES DIFFÉRENCES PEUT-ON RELEVER ENTRE LES DEUX TEXTES ? Une même forme poétique : octosyllabes à rimes plates. Une même reprise anaphorique de l'apostrophe au tétin Un même sujet traité (le tétin), en référence à la sensualité (vue, toucher, goût). MAIS, traitement inversé de ce sujet : Du beau tétin fait l'éloge du sein, tandis que Du laid tétin en fait le blâme. II. QUELS PROCÉDÉS DE L'ÉLOGE ET DU BLÂME TROUVE-T-ON DANS CES DEUX TEXTES ? A. [...]
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