Auteur de littérature jeunesse : Béatrix Potter

Résumé du document

Réalisation d'un dossier pour le cours de littérature jeunesse, étude d'un auteur et de ses oeuvres. Dossier sur Béatrix Potter réalisé en seconde année de Lettres Modernes. Il était également demandé d'étudier précisément deux ou trois oeuvres de l'auteur et d'y insérer les images qui accompagnent certains albums jeunesse de l'auteur.

Extraits

[...] Elle se mit en route (et Béatrix Potter la suivit avec son carnet de dessins). Cette histoire simple et parfaite, finalement réduite à ces phrases brèves qui sont passées à l'état de proverbes dans le langage courant, est bien l'ode de Béatrix Potter à la ferme et à ses personnages humains et animaux, à la beauté de ses prés et de ses bois. Dans cette histoire, Sophie traverse un paysage idyllique, elle est vêtue d'un chapeau et d'un châle. Le personnage principal de l'histoire n'est pas Sophie Canétang elle-même, mais un renard, bien évidemment, le personnage élégamment vêtu qui a des oreilles noires et pointues et des moustaches rousses ».C'est lui qui allait avoir la prédilection de Béatrix Potter pour jouer le rôle du méchant et dès que nous le découvrons assis au milieu des digitales et observant attentivement Sophie par-dessus son journal, nous distinguons les principaux traits de son personnage. [...]

[...] Ce grand amoureux des lacs milite pour la protection de l'environnement et fondera en 1895 le National Trust. Il encourage son goût du dessin naturaliste et la pousse à fréquenter le British Museum. Beatrix se passionne pour la mycologie. Pendant des années, elle récolte des spécimens, les dissèque, les dessine dans les moindres détails et développe bientôt une théorie sur la propagation des lichens. Soutenue par son oncle, le chimiste Sir Henry Enfield Roscoe, elle présente ses recherches aux botanistes du Jardins botaniques royaux de Kew. [...]

[...] Le renard se conduit avec une extrême courtoisie et d'une manière tout à fait chevaleresque. Il était si poli qu'il sembla désolé que Sophie dût rentrer chez elle pour la nuit, mais il lui promit de prendre bien soin de son nid jusqu'à son retour le lendemain. Il ajouta qu'il aimait beaucoup les œufs et les canetons, et qu'ils serait très fier que sa resserre abrite toute une couvée Mais au moment où la couvée est presque à point et qu'il compte et recompte les œufs comme un avare en l'absence de Sophie, nous le voyons tel qu'il est : un renard sans déguisement avec sa superbe fourrure rousse et son aspect sauvage. [...]

[...] Spot l'épagneul était le chien adoré de la famille Potter. Beatrix le décrivait comme un philosophe voyageur parce qu'il aimait les promenades en voiture, et qu'il était difficile de l'empêcher de sauter à l'intérieur chaque fois qu'un membre de la famille s'apprêtait à sortir. Beatrix trouvait les chiens difficiles à dessiner et bien que plus tard dans sa vie elle possédât de nombreux chiens de berger, elle écrivit, je respecte les chiens dans une certaine mesure, mais je ne pense pas que ce soient des personnages moraux Enfant, Beatrix possédait un loir qu'elle aimait beaucoup ; c'était un petit animal toujours un peu endormi Lorsque Beatrix consigna par écrit la mort de Xarifa, elle écrivit, " Pauvre petite bête, je pensais qu'il vivrait aussi longtemps que moi. [...]

[...] Thomasine Souricette, très jolie dans la dernière image (ci-dessus), est récompensée le noël suivant par une bonne quantité de poils de lapin qui lui permit de se faire une pelisse, un capuchon, un beau manchon et une paire de moufles bien chaudes L'aventure de Monsieur Tod La dernière histoire de lapins a pour cadre les bois et les rochers au- dessus de Sawrey, où une nouvelle portée de rejetons de Jeannot Lapin est kidnappée et où les deux méchants sont un renard et un blaireau L'aventure de Monsieur Tod est une histoire qui fait peur, mais cela ne constitue en rien un obstacle vis-à-vis des enfants. Les victimes en sont des lapins et non des êtres humains ; il est peu probable qu'un enfant soit terrifié par un blaireau ou un renard. Dans l'histoire, ils sont ennemis, ce qui n'est pas forcément vrai dans la réalité ; mais c'est cette distorsion qui permet à l'histoire de finir bien. [...]