Baudelaire s'inspire de la philosophie Platonicienne pour établir ses fondements poétiques que nous ressentons incontestablement dans ce poème. L'étude de ce poème rend ici compte de l'univers de Baudelaire et montre sa nostalgie appelée spleen.
[...] Les paysages décrits sont de véritables plaisirs visuels par leurs couleurs, leur rayonnement mille feux " couleurs du couchant Le lecteur semble voir ce tableau, cette peinture aux mille couleurs. De plus, il semble entendre le bruissement des vagues, la riche musique des houles dans ce poème très musical. Ceci est accentué par la richesse des allitérations (allitérations en s). L'olfactif fait aussi partie intégrante de cette vie imprégnés d'odeurs Les allitérations en " v " rappellent le vrombissement des vagues et leur écoulement continu. [...]
[...] Baudelaire exprime ses idées sous l'aile de la philosophie platonicienne. Nous sommes dans uns grotte et ne pouvons accéder à la partie extérieure, la vraie vie. Notre vie nous trompe en raison de nos sens, de ce que nous percevons qui n'est que l'image de l'idéal. C'est pourquoi Baudelaire, dans son Spleen, évoque l'existence d'une vraie vie, et il nous l'évoque particulièrement par un procédé qui le caractérise : la synesthésie, un procédé qui lui permet d'exprimer l'idéal. Baudelaire est donc un poète qui souffre, victime d'une nostalgie et d'une tristesse qu'il exprime à son paroxysme dans le dernier vers avec les termes : " douloureux " et " languir Conclusion Globale Baudelaire s'inspire de la philosophie Platonicienne pour établir ses fondements poétiques que nous ressentons incontestablement dans ce poème. [...]
[...] On peut penser que Baudelaire est indubitablement le chef de file de l'école symboliste. Il écrit ses poèmes tel un artiste qui peint ses toiles, avec beaucoup de dextérité, de volonté et d'honnêteté. Les outils synesthésiques permettent une sensation quasi-totale de ce poème. Baudelaire a su réinventer la vision platonicienne de l'univers, avec un " mythe de la caverne " exploité au mieux. C'est pour avoir rendu actuel cette vision platonicienne que d'autres grands symbolistes, dont Verlaine, mais surtout Rimbaud, utiliseront cette vision platonicienne de l'Idéal en fin de XIXème siècle. [...]
[...] On ressent ainsi toute la nostalgie du poète que ce soit à travers les temps du passé, les termes comme " j'ai souvent habité " c'est là que j'ai vécu " et le vers final : " Le secret douloureux qui me faisait languir Il exprime sa vision de l'idéal par l'intermédiaire de ses désirs, ses fantasmes, se concrétisant sous formes de poésie avec des procédés rhétoriques, de synesthésies. Cette vie qu'il a connue baignait dans une homogénéité sensorielle, mystique, un calme solennel. Il la regrette, et emplit son texte de tristesse. [...]
[...] du couchant " qui mélange musique et couleur.) D'ailleurs, le terme " attelaient " explicite cette idée de mélange et de dérèglement. Toutes ces fusions sensorielles sont des synesthésies. " Les parfums, les couleurs, et les sons se répondent Baudelaire est lui même en osmose avec l'envirronnement : il est protége par de " tout-puissants " accords, qui le bercent et le maternent en même temps. En ce paradis, il est chez lui. Ce procédé renforce ce dépaysement que nous procure ce monde d'où semble ressortir au fur et à mesure une nostalgie, une amertume profonde et troublante. [...]
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