En France, "avoir le spleen" signifie être dans un état mélancolique sans cause définie. Ce terme a été popularisé par le poète Charles Baudelaire, bien qu'il ait été utilisé précédemment par des écrivains romantiques. Dans les poèmes de Baudelaire, le spleen devient une des composantes essentielles de l'angoisse d'exister. Le texte "Spleen" est un poème du recueil Les Fleurs du Mal, écrit par Baudelaire en 1857, soit dix ans avant sa mort. Il est organisé en parties, décrivant les étapes d'un orage. Pendant son développement, le poète est victime d'une crise nerveuse due à un combat entre l'Angoisse et l'Espoir dans son esprit (...)
[...] Charles Baudelaire réussis donc, grâce à ses éléments, à décrire la transformation du jour en une nuit inquiétante et étouffante. Le poète est victime d'une crise nerveuse dont le récit se superpose à la description de l'orage. Dans ce poème, l'auteur décris une crise dont il est victime et qui se développe en même temps que l'orage. Le poète a des hallucinations. Il voit des êtres chimériques (les esprits), des animaux nocturnes en plein jour (les chauves-souris) et une quantité si importante d'insectes que ceux- ci constitue un peuple (les araignées). [...]
[...] Plusieurs vers permettent de comprendre que l'auteur se transforme en squelette à la fin du poème. L'atmosphère de mort était déjà très présente mais le décès, bien qu'abstrait ne se concrétise qu'à la dernière strophe. Charles Baudelaire parle de son crâne incliné sur lequel l'Angoisse plante un drapeau noir. Sa crainte s'est donc réalisée, l'âme de l'auteur est calme, mais sa poésie n'existe plus, il est dans l'incapacité de créer. Étant donné que le poème à pour sujet la première personne du pluriel, Baudelaire s'adresse sûrement aux poètes en général, qui connaîtraient tous le spleen. [...]
[...] Le poète ressent un profond mal être, qu'il métaphorise en relatant un violent combat entre l'Espoir et l'Angoisse, qui se déroulerait dans son âme. L'Angoisse finit par triompher ; et elle ne tue pas l'homme, mais le poète qui est en lui. Charles Baudelaire s'adresse, en mettant le sujet de son texte à la première personne du pluriel, à tous les poètes pour les mettre en garde. Ce poème est un de ceux de l'auteur où l'on ressent le plus son angoisse et sa peur de l'incapacité d'écrire. Après son écriture, Baudelaire et spleen ne seront plus dissociés. [...]
[...] Dans les poèmes de Baudelaire, le spleen devient une des composantes essentielles de l'angoisse d'exister. Le texte Spleen est un poème du recueil les Fleurs du Mal écrit par Baudelaire en 1857, soit dix ans avant sa mort. Il est organisé en parties, décrivant les étapes d'un orage. Pendant son développement, le poète est victime d'une crise nerveuse due à un combat entre l'Angoisse et l'Espoir dans son esprit. L'Angoisse finit par triompher, provoquant la mort du poète. Mais comment se superposent la description de l'orage et le récit de la crise nerveuse ? [...]
[...] Il devient donc spectateur du combat qui se déroule pourtant à l'intérieur de lui-même. L'Espoir et l'Angoisse ont chacune une allégorie. L'allégorie de l'Espoir est une chauve-souris ; cette allégorie prouve l'impuissance de l'Espoir pour Baudelaire car la chauve-souris est un animal presque aveugle et maladroit. Il renforce cette idée d'impuissance en contant les gestes effectués par l'animal pour se sortir du cachot dans lequel il est emprisonné : la chauve-souris bat des ailes, mais se cogne sans cesse la tête contre les murs et le plafond. [...]
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