Commentaire composé d'un poème de Charles Baudelaire tiré du recueil Les Fleurs du Mal : LXXVII - Spleen.
[...] Le roi s'ennuie intitulés Spleen et 2. Impuissance de son entourage à appartenant à la le guérir première section 3. Echec du savant à le sauver Spleen et Idéal du II Le Spleen : un lent processus recueil des Fleurs d'anéantissement du Mal III Le Spleen baudelairien : caractéristiques IV L'autodérision 1. dissonances 2. anachronismes V La crise du sujet lyrique Eléments de réponse Introduction Baudelaire dans ce poème ne cherche pas à démontrer, mais à montrer ; il veut nous communiquer une expérience de vie. [...]
[...] Ils marquent cette impuissance; l'élément corrompu -le spleen- ne peut être extirpé. La rigueur de la composition mène à l'anéantissement du moi : Je Léthé Le roi(1-6) le bouffon(7-8) / les dames d'atour(9-12) le savant(13-18) s'ennuie ne peuvent le distraire ne peut le ramener à la vie Une dernière progression dans le détail amène à l'anéantissement fatal du roi : « Ce cruel malade » (v. 4 vers ce jeune squelette (v. 12) 4 vers ce cadavre hébétée (v.16). Le « rien » (v. [...]
[...] suggère que le roi contamine son peuple. Le « bouffon » (v. : l'allitération en f fait un son « bouffant » qui redouble le mot bouffon et ses pitreries et qui justifie ainsi l'emploi du mot « grotesque » (v. ; il s'agit d'un mot fort apprécié par les romantiques et par Baudelaire pour qui le grotesque est le « comique absolu » ; il signifie une exagération, un excès qui rend ridicule ; c'est une forme de caricature. [...]
[...] est vide ; le roi n'est pas là pour saluer son peuple Le « front » (v. suggère que le roi n'est plus considéré comme une personne, mais comme un objet d'observation Le dernier mot du vers 9 est le mot « tombeau », qui renvoie au « Léthé » ; c'est le passage d'un ennui moral à un mal physique (« se transforme », V ; La préposition « Et » au début du vers suivant marque cette évolution, cette transformation. [...]
[...] « au lieu de sang » (v. 18). Le poète en proie au spleen se définit à l'aide d'une vaste comparaison. I. Le roi. la figure du roi choisie par Baudelaire dans son allégorie du Spleen s'explique par le fait que Baudelaire était hanté par la peur d'être emmuré vivant et ce poème a en toile de fond le palais de l'Escurial à Madrid qui était connu pour être immense, glacé, rigide, semblable à un prison ; le roi étant en quelque sorte prisonnier comme dans un tombeau, emmuré dans ce palais à l'étiquette implacable ; l'image de ce palais constitue la toile de fond du poème. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture