Progression du "mal"
C'est un poème écrit en 1857 tiré du recueil des Fleurs du Mal.
Il est important de signaler que ce recueil est structuré.
Dans la première partie du recueil « Spleen et Idéal » le spleen triomphe.
[...] Mouvement du texte
Progression du « mal »
Lenteur rythmique : utilisation du tétramètre sur l'ensemble du texte
La première phrase s'étend sur les quatre premiers quatrains : effet de lenteur, et création d'une attente, d'une tension du lecteur.
[...] Deuxième strophe
Rétrécissement du paysage, le ciel n'apparait plus et fais place à un lieu étroit. Sentiment d'asphyxie.
Personnification : l'Espérance avec une majuscule
Allégorie : L'Espérance devient un animal étourdi, obstiné et faible. (...)
[...] Echec et soumission - Et de longs corbillards, sans tambour, ni musique, Défilent lentement dans mon âme; l'Espoir, Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique, Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir. Description méthaphorique. Vision interne de son âme. Seul le spleen spirituel, cérébral figure. On assiste à un enterrement de l'âme de Baudelaire après sa défaite. On assiste également à la mort de l'espoir et à une brutale ascension de l'Angoisse marquée par l'allitération en s (angoisse, atroce, despotique). Allégories : l'Espoir et l'Angoisse. Baudelaire personnifie l'Espoir et l'Angoisse. [...]
[...] Lenteur et silence : allitération en l Despotique : L'allitération en s dans le dernier vers et le verbe planter cloturent le texte de manière brutale et violente. Mon crâne : s'oppose à nos cerveaux. Il accepte la défaite. Drapeau noir : symbole du royaume du mal Conclusion Baudelaire admet sa défaite et est soumit au mal qui l'opprime. Le poète à travers cette peinture, fait de son impuissance à changer les choses, une oeuvre où chacun de nous peux se retrouver. Baudelaire à su retranscire les maux de chacun. [...]
[...] Oxymore : jour noir Allitération : nous, noir, nuits L'allitération accentue la noirceur de la journée. Le nous représente l'ensemble de l'humanité. Baudelaire décrit un mal de vivre qui juge indentique à tous les terriens. Deuxième strophe Quand la terre est changée en un cachot humide; Où l'Espérance, comme une chauve-souris, S'en va battant les murs de son aile timide Et se cognant la tête à des plafonds pourris; Rétrécissement du paysage, le ciel n'apparait plus et fais place à un lieu étroit. Sentiment d'asphyxie. [...]
[...] Le couvercle, le cachot, la pluie : sentiment de claustrophobie. Paysage réel Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux, Description méthaphorique Vision cauchemardesque. La progression inévitable de ce peuple du mal est accentuée par les allitérations du dernier verts (vient/cerveaux ; filets/fonds) qui crée un rytme régulier est insoutenable. Apogée du délire Des cloches tout à coup sautent avec furie Et lancent vers le ciel un affreux hurlement, Ainsi que des esprits errants et sans patrie Qui se mettent à geindre opiniâtrement. [...]
[...] Tout à coup : crise brutale et imprévue Les assonances en " i " rappelle le son des cloches. Bruit assourdissant des cloches qui expriment un appel à l'aide au monde de l'Idéal. Les cloches représentent l'espoir du poète et cherchent à casser le couvercle dans le ciel. Cette quatrième strophe contracte avec la précèdente par sa sonorité. En effet, le délire des araignées était marqué par son silence, contrairement à ce passage qui semble réponde à cette armée muette. [...]
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