Le poète se trouve dans un univers urbain, à Paris et il arrête son regard sur une passante quelconque dans les rues de la capitale française. Il nous donne une image péjorative de cette ville : elle apparaît comme agressive comme dans le vers 1 "La rue assourdissante autour de moi hurlait". Cette rue est très bruyante et son vacarme semble insupportable au poète, il s'enferme donc dans son esprit. Notons l'utilisation des assonances et des allitérations dans le vers 1 en "r" qui renforce le vacarme et en "ou" et en "u".
La rencontre fait l'effet d'un choc sur le poète à partir du vers 9 "un éclair puis la nuit". Notons l'antithèse entre la lumière et l'obscurité pour montrer la violence et la fulgurance de cette vision qui fait référence à une véritable renaissance chez l'auteur. La lumière de l'éclair est aveuglante, brutale. Il s'agit ici en fait d'une métaphore implicite faite par le poète du XIXème siècle faisant référence au coup de foudre qu'il ressent. Cette vision l'a aveuglé, hébété, il utilise les " ... " pour montrer les étapes de ce choc et l'exclamation pour montrer sa stupeur comme par exemple au vers 9 "Un éclair... puis la nuit ! - Fugitive beauté". Il insiste sur le vide, le néant qui succède à cette vision qui est caractérisée par l'antithèse qui existe entre l'apparition et la disparition. La violence apparait aussi dans le regard de la femme, des termes violents dans le sonnet apparaissent : ouragan, éclair, douleur, soudainement et tue comme dans le vers 7 par exemple "Dans son oeil, ciel livide où germe l'ouragan". Le regard de la femme semble livide, elle apparait comme étant une femme fatale et elle éprouve de la douleur (...)
[...] Notons l'utilisation des assonances et des allitérations dans le vers 1 en r qui renforce le vacarme et en ou et en u La rencontre fait l'effet d'un choc sur le poète à partir du vers 9 un éclair puis la nuit Notons l'antithèse entre la lumière et l'obscurité pour montrer la violence et la fulgurance de cette vision qui fait référence à une véritable renaissance chez l'auteur. La lumière de l'éclair est aveuglante, brutale. Il s'agit ici en fait d'une métaphore implicite faite par le poète du XIXème siècle faisant référence au coup de foudre qu'il ressent. Cette vision l'a aveuglé, hébété, il utilise les pour montrer les étapes de ce choc et l'exclamation pour montrer sa stupeur comme par exemple au vers 9 Un éclair . [...]
[...] En effet tout le charme de cette passante tient au mystère qui l'entoure : on ne sait rien sur son identité, Baudelaire utilise l'article une pour la représenter tout au long de son poème. Elle suscite un trouble chez le poète à cause de son regard. Elle semble incarner la douleur et la mort fastueuse, majestueuse, tue, statue Elle semble ainsi dangereuse car elle à un véritable pouvoir d'anéantir le poète, sensible et fragile de ses histoires d'amour passées. Baudelaire utilise des antithèses pour parler de cette femme douleur qui fascine et le plaisir qui tué Cette contradiction se retrouve dans le regard de la femme, il compare son œil au ciel également. [...]
[...] Avec cette femme destructrice et séductrice, il est renvoyé à son propre échec en effet cette rencontre est donc l'allégorie de la condition humaine dont il traduit la solitude et la vanité. Il reste témoin de sa propre vie et de ses propres échecs encore une fois. Cette attitude placide mène Baudelaire une nouvelle fois dans la déception, cependant cette fois ci, il en est le seul responsable. De nombreux poètes évoqueront des Moses, c'est-à-dire les femmes qui les inspirent tout au long de leur vie. Ce texte démontre bien le Spleen de Baudelaire et l'opposition entre le Spleen et l'Idéal. [...]
[...] Dans la révolte composée de trois poèmes, le poète se révolte contre l'homme, le monde et Dieu. Enfin la 6ème partie La mort composée de 6 poèmes, c'est la seule issue possible, souhaité comme une délivrance. Baudelaire croit peut être ici à une surprise divine ? Introduction : Baudelaire est un poète du XIXème siècle (1821-1867), il est l'un des poètes les plus célèbres de son époque, grâce à la modernité qu'il inclut comme motif poétique il a su rompre avec l'esthétisme classique. [...]
[...] Cela lui permis notamment de popularisé le poème en prose. Ce poète moderne va ainsi peindre la ville et notamment des scènes de la vie quotidienne, prise sur le vif. La partie intitulée Les tableaux parisiens met en scène la ville de Paris, ses habitants et son architecture. Dans son sonnet élégiaque, Baudelaire évoque une rencontre aussi inattendu que violente : il aperçoit son Idéal. Son poème a une passante est construit sur un thème romanesque, celui de la rencontre tout en étant dans la tonalité typiquement baudelairienne. [...]
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