Le voyage terrestre est source de désenchantement et de déception. Les deux métaphores du monde : "un oasis d'horreur dans un désert d'ennui" révèle que l'horreur devient, pour échapper à l'ennui le refuge vers lequel nous tendons.
La métaphore du temps infâme (un gladiateur que l'on fuit) marque le combat inégal entre le temps et les hommes. De plus, Baudelaire par le biais de la personnification du temps, lui associe une dimension humaine (...)
[...] L'interpellation de la mort, qui est une allégorie de la mort : Ô mort ! introduit le thème du mystère, le mystère de la mort. L'antithèse de la voix des sirènes : charmantes funèbres renforce ce sentiment mystérieux, mais attirant : c'est cette fascination qui attire les hommes. Conclusion : L'homme face au temps et à l'ennui ne trouve comme seul échappatoire que la mort. Ces thèmes du temps et de l'ennui sont récurrents chez Baudelaire. On retrouve ce thème de l'ennui dans L'adresse au lecteur, premier poème du recueil. [...]
[...] Baudelaire, Le Voyage Les Fleurs du Mal La mort Introduction : Dans l'édition de 1861, le dernier chapitre des Fleurs du Mal : La mort comporte six poèmes : Le Voyage en est le poème final. Le titre du poème nous plonge d'emblée dans l'univers du voyage, thème fondamental dans la poésie de Baudelaire. Il résume ses thèmes essentiels et achèvent l'oeuvre sur une promesse (mort : promesse de l'âme). Dans ce poème, nous nous intéresserons à la tentative de l'homme d'échapper au temps puis nous verrons comment la mort apparaît comme l'ultime échappatoire du temps, de l'ennui. [...]
[...] Thème du temps que l'on peut retrouver dans l'Horloge, dernier poème de Spleen et idéal où Baudelaire qualifie le temps de : joueur avide qui gagne à tout coup sans tricher Le thème du temps apparaît donc dans l'oeuvre de Baudelaire comme, mais le temps apparaît comme obsédant pour Baudelaire dans sa création poétique. Le temps est le principal ennemi du poète. II). La mort comme ultime échappatoire du temps. 1). L'échappatoire comme libérateur. L'emploi du futur : embarquerons exprime ici l'allégresse. De plus, l'emploi du pronom personnel sujet pluriel : nous marque l'interpellation direct de Baudelaire à son lecteur. Il invite son lecteur dans son voyage, un voyage poétique. Le lotus est le fruit que l'on mange au pays des Lotophages (Odyssée) et il faisait oublier la patrie. [...]
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