B. La mort comme solution
1) La mort, un autre voyage
2) Une conception ambivalente de la mort (à 2 aspects, 2 sens ; ambiguë)
3) Un appel urgent à la mort
[...] Le fonctionnement du voyage apparaît clairement ici, il s'agit de chercher une autre condition de vie pour échapper à celle qui ne peut satisfaire le poète et la solution se trouve peut-être dans l'éternité de la mort car elle échappe aux limites du Temps. [...]
[...] C'est différent du vers 137, avec 4 coupures. ( La dernière strophe : vers 142 à 144 : c'est une seule phrase, qui a du mal à se terminer, c'est une phrase chaotique. C'est un poème très agité, signe d'une agitation interne très intense, à l'approche d'une action décisive. Les émotions sont très marquantes. C'est un appel urgent. ( Les apostrophes et impératifs : ( Les apostrophes : " Ô mort " est répété : en début de vers, et à l'hémistiche. [...]
[...] Il y a répétition de " rester " / " reste ( Échec du voyage, car il n'y a pas de préférences dans le voyage. ( Le champ lexical : il est très négatif ; principalement dans les 3 1ères strophes : " amer " monotone et petit l'oxymore " une oasis d'horreur dans un désert d'ennui " : " oasis " est un terme positif, qui s'oppose à " horreur " et " ennui Il y a aussi " ennemi " funeste " infâme ( Le champ lexical montre le malaise du poète, puisque l'impression négative l'emporte. [...]
[...] Nous n'étudierons que les 2 dernières sections de ce long poème narratif qui en compté 8. Dans les sections I à VI, Baudelaire a évoqué les raisons qui peuvent pousser les hommes à voyager, les dangers de celui-ci et des exemples de voyage, pour parvenir à la conclusion que tout voyage humain aboutit à un échec : le désir de changement ou de découverte est donc toujours déçu. Quelle vision du voyage apparaît dans cet extrait des Fleurs du Mal ? A. [...]
[...] Aux vers et 121 : il y a une impression de domination du temps sur l'homme, on ne peut rien contre lui. Au vers 121, la victoire se fait avec violence : " le pied sur notre échine Il est présenté comme l'origine de l'échec du voyage. C'est une sorte de combattant, d'ennemi imbattable (le temps) : " ennemi " rétiaire " (gladiateur armé d'un trident, d'un poignard, et d'un filet) : c'est une image concrète. B. La mort comme solution Après le constat d'échec du voyage humain, Baudelaire envisage une ultime solution. [...]
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