Commentaire composé en deux parties du "Cygne" (II) de Baudelaire. Le spectacle de Paris des annèes 1860 est l'occasion pour le poète de se laisser aller au souvenir du vieux Paris. Ce poème s'inscrit donc sous le signe de l'évocation mélancolique du passé.
[...] Le cygne Baudelaire. Introduction : On sait à quel point la fréquentation des villes énormes constitue une des sources favories de Baudelaire. Il se fait le peintre de la modernité urbaine. Le spectacle de Paris des annèes 1860 est l'occasion pour le poète de se laisser aller au souvenir du vieux Paris. Ce poème s'inscrit donc sous le signe de l'évocation mélancolique du passé. La première partie du Cygne nous transporte dans ce Paris Haussmanien des années 1860, sur la place du nouveau Carrousel, où le poète remémore la vision insolite d'un cygne évadé de sa ménagère quelques années plus tôt. [...]
[...] Mais le poète a un exil volontaire, son exil est mental : mon esprit s'exile C'est un exil spirituel. Le cygne évadé de sa ménagerie se trouve métamorphosé en allégorie : l'exil de grand cygne, c'est l'exil mental, c'est donc la poèsie. Conclusion : Ce poème est donc une rêverie sur les éxilés du bonheur qu'incarne ici la figure du malheureux cygne. La simple anecdote parisienne du cygne, se transforme en un mythe étrange et fatal qui reflète l'innombrable fatalité de la nostalgie à laquelle l'humanité est soumise. [...]
[...] Baudelaire donne du Louvre une image oppressante. On sait qu'il vient d'être uni au palais des Tuileries d'en face (qui brûlera en 1872). Il assiste donc à la formation d'un unique ensemble important, massif. C'est cette image oppressante qui va faire renaître chez le poète un souvenir : ce lui du cygne. C'est le mécanisme d'association d'idées. 2). Tonalité lyrique. L'ampleur d'un vers long (alexandrin), associée à la régularité des rimes ABAB fait naître une sorte de rythme incantatoire qui va stimuler la mémoire. [...]
[...] Mais, si nous analysons leur attitude, nous nous rendons vite compte qu'ils possèdent tous un point en commun : tous les quatres regrettent le passé : - le poète est animé du regret du vieux Paris - scène inspirée par le récit d'Enée. - la négresse regrettent sons enfance africaine. - le cygne lui, regrette son beau lac natal. C'est donc l'analogie qui unit le destin des personnages. Le Paris d'aujourd'hui est au vieux Paris, ce que le Simoïs menteur est au Simoïs Troyen. II). La souffrance des exilés. 1). La douleur des exilés. [...]
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