Baudelaire a proposé une poésie nouvelle, exprimée dans le titre de son oeuvre majeure Les Fleurs du Mal. Il existerait deux forces : le bien et le mal qui correspondent pour lui à l'idéal et au spleen. Tout les oppose et seule la poésie peut les rassembler. A partir du mal, on arrive au bien. Dans le spleen de Paris dont nous allons étudier un extrait, le poète reprend cette idée essentielle. Dans le passage du "Joujou du pauvre" suivant, nous assistons à la rencontre de deux enfants appartenant à des milieux sociaux très différents. Tout les sépare, mais la magie poétique va les réunir (...)
[...] Le rôle de la poésie La structure du poème est très importante. Tout le texte souligne la ressemblance entre les deux enfants et tout ce travail voit son aboutissement à la ligne 15. On remarque que les notions de richesses ont disparus. L'emploi exceptionnel du verbe rire montre la complicité entre les deux enfants qui se moquent de l'univers des adultes. L'adverbe fraternellement tend a démontrer qu'ils appartiennent à une même famille : celle des êtres humains. Avec des dents d'une égale blancheur s'avère être un des éléments les plus touchants du poème. [...]
[...] La classe au bas de l'échelle sont les parias, autrement dit les intouchables. Son jouet est un rat, animal répugnant et dégoutant notamment parce qu'il rapporte des maladies. Mais le rat se montre être un jouet vivant. Tout sépare donc ces deux enfants, leur cadre de vie, leur apparence et leur jouet. Cependant, aidés par l'art du poète, ils vont nous monter les ressemblances profondes qui les unissent. Les ressemblances Le regard des enfants Les différences entre les deux enfants sont liées à leurs milieux sociaux respectifs ce qui présente un critère totalement superficiel. [...]
[...] Le décor de l'enfant pauvre semble quant à lui défavorisé. Il se trouve sur une route livré au hasard et à lui-même et il est assis entre les chardons et les orties. Il vit dans un univers chaotique et laid mais il a un avantage important : il est libre. Cette précision au niveau des décors souligne la valeur poétique du passage. La narration et la volonté descriptive apparaissent comme secondaires et le poète va privilégier la notion de contraste au dépens de la réalité. [...]
[...] Dans le spleen de Paris dont nous allons étudier un extrait, le poète reprendre cette idée essentielle. Dans le passage du Joujou du pauvre suivant, nous assistons à la rencontre de deux enfants appartenant à des milieux sociaux très différents. Tout les sépare, mais la magie poétique va les réunir. Afin d'apprécier ce texte, on peut répondre à la question suivant : En quoi le jeu des différences de des ressemblances met-il en valeur la poésie du texte ? Les différences Le décor En premier lieu, nous allons nous intéresser au décor de l'enfant riche. [...]
[...] Ce vocabulaire picturale donne aussi au poème une dimension plus accessible. La métaphore essentielle du texte est la patine de la misère La misère est donc une couche qui recouvre l'enfant et qui empêche de voir sa beauté. Le rôle du poète précédemment évoqué est alors d'enlever cette pellicule pour voir son dessous. Conclusion : Le texte de Baudelaire nous aide a comprendre que les différences entre les 2 enfants sont sociales et donc superficielles et qu'ils sont profondément semblables. [...]
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