Dès la première strophe, l'invitation n'appartient pas à la réalité mais trouve son origine dans l'imaginaire et la rêverie « songe ». Dès le second vers c'est une invitation à travers une sensation « songe à la douceur » qui est substitué à un lieu, le lieu reste indéterminé et décrit extrêmement vaguement « au pays qui te ressemble » et évoqué par la locution adverbiale « là-bas » qui renvoie à un ailleurs (...)
[...] C'est ici une transfiguration du réel, mais cette notion de l'idéal s'arrête à cette transfiguration, et le futur projet ne reste qu'à l'état de rêve. (La chambre semble renfermer tout l'univers de Baudelaire. Le lit est absent de la description alors qu'il apparaît meuble principal d'une chambre. Cette absence semble souligner le fait que la relation avec la femme aimée n'est pas un amour sensuel. Il décrit seulement la décoration (L'idéal de Baudelaire est illustré par la Théorie des correspondances. [...]
[...] On peut voir se dessiner une référence à un temps d'avant la tour de Babel, ou tous communiquais avec la même langue, un temps de pureté, où le monde n'étais pas encore marqué par le péché. Ce décor sans péché où tous les éléments communiquent par une langue natale apparaît comme l'apogée du système des correspondances. (Le monde idéal, la chambre idéale pour Baudelaire, est composé de symboles ; parfum, musique, et ce qui fait appel à tous les sens. [...]
[...] Il ne s'agit pas d'un voyage mais d'une promesse de voyage épanouissant le rêve. Composition originale : 3 strophes séparées par un refrain, heptasyllabes et pentasyllabes : le poème présente une forte musicalité. Plans : Une structure particulièrement moderne II/ La conception du voyage par Baudelaire Un lieu imaginaire Balancement jusqu'à l'idéal Une structure particulièrement moderne : A première vue, le poème parait relativement désordonné, mais se cache derrière cette apparence une structure très stricte : La forme générale du poème : (Chacune des 3 strophes est séparée par un distique. [...]
[...] (Ainsi le paysage nous est donné à voir ; déictique ces , et Baudelaire fait la description du paysage. C'est un paysage à la fois aquatique qui s'étend au monde extérieur, et ouvert au monde extérieur, les canaux qu'ils viennent du bout du monde mais aussi terrestre la ville les champs Les éléments ici aussi sont liés la ville : minéral/pierre ; les champs : la terre ; les soleils couchants hyacinthe (pierre précieuse jaune orangé rouge) : feu. Tous ces éléments sont concernés et inondés par la lumière. [...]
[...] En effet, il a effectué un voyage jusqu'à l'île Bourbon, actuellement La Réunion, dont il garde un souvenir très négatif. [...]
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