Le romantisme est un courant littéraire et artistique qui apparaît à la fin du XVIIIème siècle. En France il est séparé en deux parties, mais qui se soudent en 1825. Lamartine avec Les Méditations poétiques, écrit en 1820, est le précurseur du romantisme, Victor Hugo et Charles Baudelaire en sont les principales figures. En affirmant que "le grotesque et le sublime peuvent se côtoyer", Victor Hugo oppose le classicisme au romantisme et en définit quelques principes tel que la Nature sauvage, la douleur de la condition humaine, le mage visionnaire et la place du poète dans la société (...)
[...] Composé en 6 sections distinctes (Spleen et Idéal, Tableaux Parisiens, Le vin, Les Fleurs du Mal, Révolte et La Mort), il regroupe 138 poèmes dont 85 pour la section Spleen et Idéal. L'invitation au voyage est un poème composé de 3 strophes de 12 vers, et de 3 strophes de 2 vers (qui reviennent périodiquement à la fin de chaque strophe de 12 vers). Il est écrit en vers impairs ( puis ce qui donne une impression plus musicale. Axes Je montrerai d'une part en quoi ce poème est une invitation et d'autre part en quoi c'est un voyage vers un idéal. (Une invitation vers qui ? [...]
[...] Une invitation à la peinture et à la musique. Dans la 1ère strophe, les allitérations (répétition d'une consonne ou d'un groupe de consonnes dans une même phrase ou un vers) soleils mouillés et ciels brouillés donne une forte musicalité au poème. Beaucoup de connotations sur les couleurs, nombreux jeux visuels, des reflets, de la brillance brillant Beaucoup de lieux colorés les ciels, soleils (au pluriel). Le thème de la peinture est souvent évoqué. Les canaux évoquent la ville de Venise où les artistes et les peintres sont en masse. [...]
[...] Par ailleurs, le rêve devient réalité dans la 3ème strophe : en effet le songe est devenu vois le réel remplace l'imaginaire. Cette invitation est là comme un remède au Spleen de Baudelaire : elle prend ses racines dans le Spleen mais invite le poète à un voyage vers l'idéal Un voyage vers l'idéal. a. Le rêve d'un lieu absolu. Le pays et la femme ne font plus qu'un : qui te ressemble Là, tout : Idée d'un lieu absolu. [...]
[...] (Au voyage vers quoi ? Plan 1. Une invitation. a. Le destinataire. Le poème commence par une apostrophe mon enfant, ma sœur Le destinataire possède sûrement des liens de parenté avec le poète, c'est une femme : Marie Daubrun, une actrice que le poète a connu en 1855. b. Une invitation à rêver. La 2nde strophe est au conditionnel, comme des gens qui prennent plaisir à imaginer et à rêver. Baudelaire invite alors Marie Daubrin à se représenter ce lieu où ils pourraient vivre. [...]
[...] Conclusion C'est un poème au titre trompeur, car la destination du voyage reste plus que mystérieuse. En effet ce voyage aboutit à la fois à un lieu absolu, à l'éveil des sens, à l'art, mais aussi à la mort : c'est un titre ambivalent. Pour Baudelaire, l'ailleurs sous entendu dans le titre de ce poème, ne peut être atteint que par l'art, la peinture et la poésie. Par son poème il tente de l'atteindre : son poème est donc une reconstruction symbolique de l'idéal mais qui lui échappe toujours. [...]
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