Ce document est un commentaire composé du poème de Baudelaire "L'horloge" (poème 85 des "Fleurs du Mal"). C'est une fiche construite et détaillée avec une analyse thématique et linéaire du poème. Cette fiche de lecture est idéale pour le baccalauréat de français ou pour un autre travail littéraire. Elle a été réalisée par une étudiante en lettres à l'université.
[...] - Que faut-il en déduire Une Allegorie L'horloge - c'est à elle que le poème semble adressé = exclamation qui commence le poème - la description (la cible c'est le cadran; le doigt l'aiguille) - mais c'est en réalité elle qui prend la parole et qui s'adresse à quelqu'un = le possessif "ton" au vers 3 n'a pas le même antécédent que tous ceux qui suivent présence des guillemets Une horloge originale - l'horloge est désagréable aux yeux du poète = les adjectifs péjoratifs, sinistre effrayant ; menace . - il la personnifie c'est-à-dire il lui donne un caractère humain, elle est douée de volonté, de parole - elle ne dit pas l'heure mais ce qu'est l'heure à travers ce "souviens-toi" qu'elle psalmodie sans cesse. II/ Le Temps Un temps universel - adresse aux hommes en général (le nous du vers 2 qui englobe même le poète) - les langues étrangères qu'elle parle. Le temps est sensible, perceptible et subi par tous. [...]
[...] C'est en quelque sorte le thème des strophes 1 à Un temps investi d'un pouvoir - la fatalité du temps (au vers 18) est une sorte de lois du temps inexorable contre lequel on ne peut rien - un temps aux pouvoir proches du divin = champ lexical du sacré (dieu sinistre; sinistre signifie d'abord ce qui connaît l'avenir) III/ Les enjeux dégagés Placer le lecteur face à la sensation de ce temps qui passe - poème de 24 vers qui déroule le système de calcul du temps. il rend perceptible le temps qui passe. [...]
[...] LXXXV L'horloge, Les Fleurs du mal (1861); Charles Baudelaire (1821-1867) Introduction : placer le Poème dans l'œuvre et la section : Le poème est encadré par deux expression de la mort, d'abord l'horloge "tueuse" puis l'heure de la mort. Les quatre strophes intermédiaires déclinent les dangers ou les précautions à prendre face au temps, précautions inutiles puisque le poème reviens immanquablement à l'expression de la mort. Les quatre strophes semblent alors être un moyen de faire reculer le moment de la fin. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture