Le pantoum est une sorte de dialogue lyrique, qui n'est pas sans ressemblance avec nos vieux poèmes à forme fixe. Dans son emploi régulier, il faut que les vers soit constamment croisés : deux sens doivent se développer parallèlement. Le second et le quatrième vers de chaque strophe doivent être repris comme premier et troisième vers de la strophe suivante. Et le vers initial se trouve en final. Les rimes aussi sont croisées. Ce qui peut séduire en lui, c'est l'effet mystérieux, tragique peut-être, qu'on comparera aux jeux de miroir de d'autres poèmes. Baudelaire use librement du pantoum comme il use librement du sonnet (...)
[...] Et le vers initial se trouve en final. Les rimes aussi sont croisées. Ce qui peut séduire en lui, c'est l'effet mystérieux, tragique peut-être, qu'on comparera aux jeux de miroir de d'autres poèmes. Baudelaire use librement, du pantoum comme il use librement du sonnet. Mais il en garde, la musique et le dialogue qu'il intériorise. Il souligne les symétries dans le balancement des images et des sons. Un balancement qui est d'abord le mouvement du sang dans un cœur angoissé. [...]
[...] L'identité au cœur et du ciel, le caractère idéalement triste de la beauté, la correspondance du visible et de l'invisible. On y apercevra ce que le dernier vers doit manifester : l'inquiétude d'une aspiration mystique qui cherche à se fixer, la présence d'une lumière que sauve le solitaire de son angoisse. Strophe 3 : Le vers 10 complète dans un style pathétique, plutôt qu'oratoire le thème douloureux du Vers 9 : l'accent initial est déplacé, c'est maintenant l'inquiétude du poète qui passe au premier plan. [...]
[...] Tout ce noie dans ce halo (vibrations et évaporations) et la fleur est réduite à son parfum et à son mouvement, le parfum paraissait naitre du mouvement analogue à une vibration musicale. L'harmonie de ces sensations est complète, il s'en dégage une impression de recueillement religieux, accord avec l'état d'âme du poète. Pour ce mystique de l'amour, le parfum des fleurs, qui s'évapore devient un hommage qui monte vers la femme aimé comme vers une divinité. Vers 3 et 4 : Ces vers reprennent en les enrichissants, les impressions précédentes. Le tournoiement des sons et des parfums devient une valse et un vertige. [...]
[...] Car l'amour pour Baudelaire est une stérilité et un péché. Ces plus beaux poèmes évoquent un passé une passante). Le vers 15 plus visible dans sa nouvelle place, produit son plein effet sonore et dit la fascination du spectacle tragique mais le poète dispose d'un talisman qui le sauve des angoisses du Spleen. A la fin du poème, le dernier vers dont l'ordre des mots et savamment concentré, isole comme un objet d'adoration ce souvenir vers lequel tendait les termes à résonnance religieuse (encensoir, reposoir, ostensoir). [...]
[...] Strophe 2 : Les vers 5 et 7 sont reprit de la strophe précédente, mais ils tendent à changé de sens, en changeant de place et doivent être reçu en même temps que le vers qui les séparent. Ainsi le balancement de la fleur-ostensoir se trouve plus étroitement accordé à la valse et le frémissement du violon rappel la vibration de la tige sur un mode plus lancinant en accord avec le caractère aigue de la souffrance. Les vers neufs, prennent nécessairement une importance particulière. La notion du cœur qu'on afflige devient essentielle et se trouve répercuté en final. [...]
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