De nombreux auteurs inspirèrent les mouvements littéraires. Ainsi, le symbolisme fut créé dans le prolongement de l'oeuvre de Baudelaire. Celui-ci publia dès 1857 Les Fleurs du Mal, recueil de poésies réparties dans plusieurs sections dont la plus importante est "Spleen et Idéal", qui inspira nombre de poètes.
L'auteur y évoque les femmes dans 4 cycles ; d'abord, celui de Jeanne Duval, puis, celui de Madame Sabatier, celui de Marie Daubrun, et enfin, le cycle de femmes diverses, aussi nombreuses qu'il y a de poèmes. Le poème étudié, "L'invitation au voyage", est tiré du cycle de Marie Daubrun (...)
[...] Le rêve s'impose en s'encrant dans la réalité d'un pays grâce au présent de l'indicatif vers 6 : Au pays qui te ressemble Si dans ce pays, on retrouve quelques éléments exotiques qu'aime Baudelaire : ambre vers 20, c'est le paysage Flamant et Hollandais qui domine l'esprit du poème : l'espace exterieur avec les soleils mouillés vers les ciels brouillés vers 8 et canaux vers 29 et 37, et l'espace interieur avec Des meubles luisants, / Polis par les ans vers 15 et 16, et Les riches plafonds, / Les miroirs profonds vers 21 et 22. Baudelaire, par cette rêverie, séchappe du monde réel avec le champs lexical du sommeil ; notre chambre vers 17, dormir vers 30, Le monde s'endort» vers 40. Le poème de Baudelaire exprime plus un rêve qu'un ailleurs à atteindre, puisque toutes les caractéristiques de son idéal sont présentes. II. Où Baudelaire imagine l'idéal de la vie. A. [...]
[...] Les rythmes de plus en plus amples ; la première strophe en trois phrases, la deuxième en une et la troisième en deux montrent l'exaltation du poète devant ce paysage idéalisé. B. Un idéal d'harmonie, d'unité. Cet idéal est d'abord exprimé par la réconciliation des contraires. Vers eau et feu avec les soleils mouillés qui est en fait associé aux yeux, / Brillant à travaers leurs larmes.» de Marie Daubrun. Cette antithèse montre l'unité du monde imaginaire Baudelairien.Vers 4 et 5 sont associés vie et mort. [...]
[...] Et enfin, dans le refrain réccurant sont opposés les differentes qualités : d'un coté, luxe et volupté de l'autre, ordre et calme C. Un amour idéal. Mais l'idéal du poème est aussi exprimé par la fusion du poète avec la femme qu'il aime ; Ensemble notre La vie y est faite d'amour et de sensualité avec le champ lexical du désir et de l'amour ; la répétition du verbe aimer vers 4 et charmes vers volupté dans le refrain, chambre vers 17, désir vers 33, et le champ lexical de la sensualité et des sens ; la beauté vers et 41, le luxe vers et 42, odeur vers 19, et enfin, senteur vers 20. [...]
[...] Commentaire littéraire sur : L'invitation au voyage des Fleurs du Mal de Baudelaire. Introduction De nombreux auteurs inspirèrent les mouvements littéraires. Ainsi, le symbolisme fut créé dans le prolongement de l'oeuvre de Baudelaire. Celui- ci publia dès 1857 Les Fleurs du Mal, recueil de poésies réparties dans plusieurs sections dont la plus importante est Spleen et Idéal, qui inspira nombre de poètes. L'auteur y évoque les femmes dans 4 cycles ; d'abord, celui de Jeanne Duval, puis, celui de Madame Sabatier, celui de Marie Daubrun, et enfin, le cycle de femmes diverses, aussi nombreuses qu'il y a de poèmes. [...]
[...] Une invitation au voyage. Le poème débute sur l'invitation au voyage que Baudelaire lance à Marie Daubrun, qui sera acceptée puisque les deux impératifs : songe vers 2 et Vois vers 29 montrent que l'amulatresse passe d'une proposition de départ à la contemplation. Cette idée de déplacement est évoquée par le là-bas indeterminé du vers 3 à associer au Là du refrain. B. Un voyage sentimental. Mais ce voyage imaginaire est avant tout sentimental puisqu'il est partagé avec la femme qu'il aime. [...]
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