Le mal : le mal est un thème très important. Les poèmes expriment une vision tragique de la condition humaine, déchirée entre le Mal et le Bien, Dieu et Satan (idée de la double postulation).
- La haine : la haine ne laisse jamais en paix le coeur qu'elle domine, et rien de peut la satisfaire, car elle est, comme l'amour, potentiellement illimitée.
- L'hypocrisie : l'humanité déchue, entièrement pourrie de vices. Baudelaire admet sa propre misère et que son coeur est rongé de vices. (1857 le recueil offense à la morale publique).
- L'orgueil : l'orgueil (opinion trop avantageuse de soi-même, fierté) est le péché suprême, ou la racine de tous les autres vices. C'est un délire d'autosatisfaction. Étant une offense à Dieu, l'orgueil entraîne, de la part de celui-ci, un châtiment exemplaire (...)
[...] Ils échangent un regard, qui ne dure qu' un éclair La ville, comme la nature, est donc un monde ambigu. Si Baudelaire est fasciné par le spectacle toujours changeant de la vie parisienne, il sait aussi qu'il serait vain d'en attendre un véritable remède au spleen. La nature : Baudelaire était avant tout un citadin. L'évasion : Le désir de l'évasion est un thème majeur des FM. Cette vie hantée par le spleen est pour Baudelaire une prison, dont il tente de s'échapper par tous les moyens. Voyons ici trois méthodes d'évasion -L'évasion par le vin. [...]
[...] -Baudelaire, orfèvre de la répétition. Un autre élément important du style poétique de Baudelaire est sa prédilection pour toutes les figures de répétition, notamment l'anaphore, que nous avons vue plus haut. Il utilise aussi des formes plus rares de répétition, telle que dans ce vers du poème du Spleen : Que diras-tu ce soir : Que diras-tu, mon cœur, cœur autrefois flétri. On peut voir, avec ces quelques exemples, à quel point la rhétorique de Baudelaire, l'ensemble des figures, images et procédés qu'il utilise, est riche et variée. [...]
[...] - Le Vin - Fleurs du Mal - Révolte - La Mort - Les pièces condamnées : thématique de l'amour lesbien. - Les cycles des femmes de Baudelaire: - Jeanne Duval : elle représente l'exotisme et les sens. Une mère et une maîtresse. - Apollonie Sabatier, la femme angélique. Elle est l'opposé de Jeanne Duval. Femme angélique et vertueuse. Son amour pour elle est platonique, amour médiateur entre lui et les dieux. Dans ses poèmes : métamorphoses mystiques, mot ange. Expérience de pureté avec elle. Elle incarne une mère, une pureté, une force. [...]
[...] Cette pauvreté rend Baudelaire sensible aux misères matérielles de ses contemporains. - La maladie : dans les FdM, beaucoup d'allusions aux troubles maladifs liés au Spleen. Causes du spleen ou conséquences du spleen ? Les manifestations du Spleen : - par l'angoisse : une peur vague, sans objet bien net. L'angoissé voit partout des dangers et des menaces indéterminés. Menacé par aucun danger réel. L'angoisse est présentée comme le point culminant de toute cette souffrance intérieure. - la claustrophobie : la peur liée au clos. [...]
[...] Dans ce Paris du XIXe, les barrières entre les riches rentiers, oisifs et bien protégés dans leurs immeubles cossus, et la masse des déshérités, sont infranchissables. Pour les pauvres, toute la vie n'est que'une longue suite de travaux de fatigues. -Maladie, vieillesse, agonie. Dans le CM à nouveau, Baudelaire évoque les agonisants dans le fond des hospices L'agonie est douloureuse partout, mais ces malheureux des villes, dans leurs hospices, sont probablement plus démunis et plus abandonnés que dans les campagnes. [...]
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