Un recueil de poèmes a un ordre, un commencement et une fin, l'histoire suit une progression. Ici, Les Fleurs du mal est structuré. "Au lecteur" est le premier poème, il sert de préface, d'avertissement aux lecteurs.
- Première section : "Spleen et Idéal" (quatre-vingt cinq poèmes).
Le spleen est un terme anglais qui désigne la rate. A l'époque on croyait que la mélancolie était d'origine physiologique (sécrétion excessive de bile noire). Ainsi, le spleen traduit chez Baudelaire la mélancolie, l'ennui, le dégoût généralisé de la vie, la dépression. C'est un sentiment qui tire vers la bas ; en opposition à l'Idéal qui est une aspiration à la beauté, la bonté, au bonheur (...)
[...] Ici, Les Fleurs du mal est structuré. Au lecteur est le premier poème, il sert de préface, d'avertissement aux lecteurs. - Première section : Spleen et Idéal (quatre-vingt cinq poèmes). Le spleen est un terme anglais qui désigne la rate. A l'époque on croyait que la mélancolie était d'origine physiologique (sécrétion excessive de bile noire). Ainsi, le spleen traduit chez Baudelaire la mélancolie, l'ennui, le dégoût généralisé de la vie, la dépression. C'est un sentiment qui tire vers la bas ; en opposition à l'Idéal qui est une aspiration à la beauté, la bonté, au bonheur. [...]
[...] - La vie de bohême Baudelaire vit une vie de nantis dans le Quartier latin ; il fréquente les cafés, l'alcool, les drogues les files de joie . Il a un goût certain pour l'art . jusqu'à ses dix-huit ans, il jouit de l'héritage de son père. Puis, lorsqu'il devient marin et part pour l'Afrique et l'Asie. Il rencontre alors Jeanne Duval (la Vénus noire avec qui il entretient une relation passionnelle. Ses parents scandalisés par cette liaison suspendent l'héritage. Baudelaire est obligé de travailler. Il choisit le milieu de l'édition où il traduit des œuvres (particulièrement celles d'Edgar Poe). [...]
[...] De plus, les fleurs du mal sont le symbole du réel et de l'abstrait. - Connotation du titre : le mal est beau, il y a de l'attirance pour le mal, le vide, une sorte de fascination pour la perversion (portée anthropologique : force primitive qui pousse chacun de nous vers le gouffre). Le titre devient une des sections du recueil : les femmes sont les fleurs, elles sont la beauté du mal. Les fleurs deviennent synonymes de poésie, de la poésie moderne (baudelairienne) : née sur les décombres du mal, se nourrit des vices . [...]
[...] - Cinquième section : Révolte (deux poèmes), elle exprime a grande colère de Baudelaire contre Dieu (qui serait un menteur) qu'il défie en proposant un compromis à Satan qui est comme l'auteur, aliéné, marginal, victime . - Sixième section : La mort (cinq poèmes). C'est le dernier pari de Baudelaire, son dernier espoir : que le voyage se termine en miracle, l'espoir du salut. Les Fleurs du mal retrace l'itinéraire spirituel de Baudelaire, son évolution. Il y a autant de sections que d'étapes. Tout commence par un constat amer que l'Homme est déchiré, qu'il souffre (spleen / idéal) puis l'auteur constate que cette même douleur est partout. [...]
[...] -Le poète En1857, il publie Les Fleurs du mal. Au même moment Flaubert publie Madame Bovary. Les deux livres sont condamnés pour immoralité. Flaubert sort victorieux d'un procès que Baudelaire perd. Celui-ci ne s'en remettra jamais totalement et sombre peu à peu dans ce qu'il appelle le Spleen (il est de plus en plus seul, pauvre et malade). Il écrit encore Le Spleen de Paris, ou Petits poèmes en prose dans ce recueil, il reprend certains sujets de Les Fleurs du mal et leur donne une nouvelle version en prose (c'est une nouvelle invention esthétique). [...]
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