Charles Baudelaire est un poète du 19e siècle, surtout reconnu pour son recueil poétique Les Fleurs du Mal. Avec ce titre sous forme d'oxymore, Baudelaire veut nous montrer qu'il faut extraire la beauté du mal. On peut parler d'architecture des Fleurs du Mal. En effet, le recueil est divisé en six sections: 1. "Spleen et Ideal", 2. "Tableaux Parisiens", 3. "Le Vin", 4. "Fleurs du Mal", 5. "La révolte" et 6. "La Mort" (...)
[...] - Sensation visuelle «j'aime voir», «miroiter ta peau». - Sensation olfactive «parfums de la chevelure». - Sensation gustative crois boire un vin de Bohème». Un rêve tout aussi érotique. Rapprochement physique entre Jeanne et le poète. Progression entre le début et la fin. ST1 Distants.Le premier signe de la nudité de Jeanne est ss entendu «peau miroite». ST5. Déplacement de Jeanne vers le poète, marche sensuelle cadence». ST7. Chg de position. Jeanne s'allonge, la pose devient lascive. Elle semble s'offrir aux désirs du poète. ST8/9. Rapprochement physique. [...]
[...] ST1: Vision globale du corps, dès le v.2 ST2: Chevelure, symbole de la féminité. ST3: Les yeux. ST4: Démarche gestuelle. ST5: La tête. ST6: La bouche. Le regard de Baudelaire se déplace sur le corps de Jeanne avec un glissement du général (le corps) au particulier), les dents. Poète fasciné par la démarche de Jeanne v.1 «chère indolente», impression d'une pose lascive, paresseuse, sensuelle. Démarche renforcée par l'hétérométrie du poème alternance de 8 et 5 syll. Le poème ondule donc comme Jeanne. II. L'exotisme et l'érotisme liés à la femme. Un rêve exotique. [...]
[...] Les Fleurs du Mal - Le Serpent qui Danse - Synthèse INTRODUCTION. Charles Baudelaire est un poète du 19e siècle, surtout reconnu pour son recueil poétique «Les Fleurs du Mal». Avec ce titre sous forme d'oxymore, Baudelaire veut nous montrer qu'il faut extraire la beauté du mal. On peut parler d'architecture des Fleurs du Mal. En effet, le recueil est divisé en six sections: 1. Spleen et Ideal Tableaux Parisiens Le Vin Fleurs du Mal La révolte et 6. La Mort. [...]
[...] - Chevelure profonde intimité féminine. - Bâton dans sa verticalité phallus. - Vergues proche du mot verge. - Allusion au baiser de ta bouche aux bords de tes dents». III. La dualité de la femme. La femme inaccessible. Jeanne est à la fois passive et active. Passive allongée. Active Marche en cadence. Elle est femme et enfant. Femme à l'aise dans sa sensualité, provocante. Enfant v.24 «tête d'enfant». C'est ce caractère double qui charme le poète puisqu'elle est la réunion des contraires. [...]
[...] A te voir marcher en cadence, Belle d'abandon, On dirait un serpent qui danse Au bout d'un bâton. Sur ta chevelure profonde Aux acres parfums, Mer odorante et vagabonde Aux flots bleus et bruns, Sous le fardeau de ta paresse Ta tête d'enfant Se balance avec la mollesse D'un jeune éléphant, Comme un navire qui s'éveille Au vent du matin, Mon âme rêveuse appareille Pour un ciel lointain. Et ton corps se penche et s'allonge Comme un fin vaisseau Qui roule bord sur bord et plonge Ses vergues dans l'eau. [...]
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