De nombreux auteurs inspirèrent les mouvements littéraires. Ainsi, le symbolisme fut créé dans le prolongement de l'oeuvre de Baudelaire. Celui-ci publia dès 1857 Les Fleurs du Mal, recueil de poésies réparties dans plusieurs sections dont la plus importante est "Spleen et Idéal", qui inspira nombre de poètes.
L'auteur y évoque les femmes dans 4 cycles ; d'abord, celui de Jeanne Duval, puis, celui de Madame Sabatier, celui de Marie Daubrun, et enfin, le cycle de femmes diverses, aussi nombreuses qu'il y a de poèmes. Le poème étudié, le quarante-deuxième du recueil, est tiré du cycle de Madame Sabatier (...)
[...] Il se décrit comme étant seul, souillé, abimé C. Qui parvient à se régénerer. Puis, il se décrit comme un homme régénéré, avec un jeu sur les adverbes : le passage brutal de autrefois flétri vers 2 à soudain refleuri vers 4. Dans cette confidence intime, dans cet echange avec lui- même à l'occasion d'un rendez-vous envisagé avec la femme aimée le soir même, le poète semble échapper à l'esprit du spleen. II. La femme. A. Elle est décrite comme parfaite. [...]
[...] Les strophes 2 et 3 sont aussi le lieu de louanges à la femme aimée. De plus, sa beauté est mise en avant, puisque c'est la seule indication de son physique ; je suis belle vers 12. Le poète place la femme sur un pied d'éstale en l'associant à deux reprises au thème de la lumière à travers les mots clarté vers 8 et flambeau vers 11. A la fin du sonnet, la femme paraît autoritaire ; elle ordonne, et n'attend pas de réponse, mais tout ce qui pourrait y avoir de négatif dans cette autorité est nié par l'association au mot douceur B. [...]
[...] La distance soulignée qu'elle a de son adorateur est mise en valeur par le contraste entre la proposition introductive du discours direct, qui fait référence à un il mit pour fantome, et à son expression, au feminin ; je suis belle vers 12. Conclusion Le sonnet montre donc la puissance de Mme Sabatier sur Baudelaire, qui semble lui vouer un espèce de culte. L'amour exprimé dans ce poème semble plutôt positif et s'oppose donc à la plupart des poèmes de Baudelaire notamment ceux déstinés à Jeanne Duval. [...]
[...] Celui- ci publia dès 1857 Les Fleurs du Mal, recueil de poésies réparties dans plusieurs sections dont la plus importante est Spleen et Idéal, qui inspira nombre de poètes. L'auteur y évoque les femmes dans 4 cycles ; d'abord, celui de Jeanne Duval, puis, celui de Madame Sabatier, celui de Marie Daubrun, et enfin, le cycle de femmes diverses, aussi nombreuses qu'il y a de poèmes. Le poème étudié, le quarante-deuxième du recueil, est tiré du cycle de Madame Sabatier. - Problématique - Dans un premier temps sera étudié l'homme, donc le poète dans son poème, puis, c'est la femme aimée qui sera étudiée. [...]
[...] Le dialogue avec lui-même. Baudelaire commence son poème par une longue phrase interrogative qui recouvre le premier quatrain, en utilisant un futur anaphorique ; «Que diras-tu vers 1 et où tu désigne tantôt l'âme du poète, tantôt son cœur, dans les apositions : pauvre âme solitaire vers et mon cœur vers renforcée par l'aposition cœur autrefois flétri Vers le nous représente l'ame et le cœur du poète. L'auteur nous fait la relation d'une conversation interieure en envisageant l'entretient avec la femme qu'il aime. [...]
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