Le temps est un élément fondamental dans la conception du spleen de Baudelaire comme nous le montre ses écrits, "L'horloge" ou "Le goût du néant". Il est partout, asphyxiant, il se dévoile péniblement à chaque passage de la vie en y infligeant un résultat décourageant.
Baudelaire fait du temps, le démon craint par l'homme par sa personnification ainsi que par l'emploi de la majuscule puis de l'article défini. Le temps cultive avec l'homme et surtout avec le poète, qui lui se remet en question dans le poème, des relations d'asservissement et le conserve dans un état de démence qui casse toutes perspectives et coupe son imagination (...)
[...] CONCLUSION : Cet oeuvre caractérise le spleen Baudelairien, on y trouve de l'angoisse qui encercle l'auteur lorsqu'il observe les ravages du temps sur son corp. Avec la poésie ou toutes autres formes d'art, il fait prendre forme à ce phénomène ce qui est pour lui une façon de l'exorciser. L'écriture est donc une alternative au temps et à ses effets ainsi qu'à la répulsion envers soimême qui suscite l'inspiration du poète pour sa détérioration croissante. En effet on peut confronter la résistance de la pensée et la puissance destructrice de la nature. [...]
[...] On trouve une dimension religieuse est trouvée avec "mystique aliment", et "les fleurs" mentionnent le titre de l'ouvrage, "Les Fleurs du Mal" IV) Deuxième TERCET: Ce tercet nous offre une information contradictoire qui se prononce en deux temps. Tout d'abord, la manifestation de la souffrance que l'on retrouve dans la première moitié du vers 12. C'est un hurlement de détresse, une requête implorante, "Ô douleur ! ô douleur!" Puis on assiste a l'effet irréparable du temps, ici le temps est considéré comme un monstre. [...]
[...] Il est partout, asphyxiant, il se dévoile péniblement à chaque passage de la vie en y infligeant un résultat décourageant. Baudelaire fait du temps, le démon craint par l'homme par sa personification ainsi que par l'emploi de la majuscule puis de l'article défini. Le temps cultive avec l'homme et surtout avec le poète, qui lui se remet en question dans le poème, des relations d'asservissement et le conserve dans un état de démence qui casse toutes perspectives et coupe son imagination. [...]
[...] Celle-ci est mise en avant comme marquée par une oscillation de l'ombre et la lumière comme nous le montre le texte, "ténébreux", "brillant". Ce mouvement peut être perçut comme celui de l'espoir comme celui du désespoir, des aspirations pour un idéal et de la pression du spleen. Ce constat désespérant est mis en avant par l'emploi du passé composé (vers "on fait") ainsi que par la suggestion de conséquence. C'est le bilan d'un passé orageux. La métaphore continue dans la vision du jardin (qui représente la vie) détruit et quasiment dépourvu de ses productions comme en la saison d'automne. [...]
[...] Il nous montre un enchaînement chronologique (l'automne fait suite à l'été). La vision du jardin est perpétuée et amplifiée. En effet on peut observer un ravage qui nécessite une réparation. L'emploi de tournures comme "pelle" ou encore "râteaux" ainsi que le cumul d'images change cette strophe en une illustration des ravages causés par le temps. Ces ravages annoncent la mort, comme nous le propose le rapprochement du vers huit, "comme des tombeaux". Le temps attaque la vie ainsi que l'aspiration. [...]
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