Charles Baudelaire est un des chefs de file du mouvement symboliste du 19eme siècle. Il écrit L'ennemi, qui est un poème descriptif, extrait du recueil de poèmes, Les Fleurs du mal, de 1857.
Ce poème est composé de deux quatrains et tercets soit un sonnet où les vers sont des alexandrins aux rimes croisées. Il utilise un registre lyrique pour appeler aux sentiments.
(...) Ce poème est conçu autour d'une métaphore filée sur le thème des saisons. Le poète s'implique directement dans cette description, et c'est de sa vie dont il décrit les étapes : on le voit avec la présence du "je rêve" ou encore de "ma jeunesse", "mon jardin".
Dans la première strophe du premier quatrain qui est au passé "fut", "ont fait", il compare sa jeunesse à un été ponctué de périodes d'insouciance, d'immaturité, on le voit avec la métaphore "ténébreux orage" mais aussi une alternance parfois "çà et là" de moments plaisants, d'un bonheur éphémère "brillants soleils". Il utilise une ponctuation forte pour marquer cette alternance "," et ";". De plus, dans les vers trois et quatre, il nous explique les facteurs qui ont fait qu'il a eu une jeunesse orageuse "le tonnerre" et "la pluie" et pour cela, il insiste pour marquer l'importance des dégâts "un tel ravage" qui ont causé dans sa vie, dans son âme de poète "mon jardin" peu de poèmes "peu de fruits vermeils". Dans cette première strophe, Baudelaire nous confirme que le temps n'a pas épargné sa production de poèmes qui fut légère (...)
[...] Cette renaissance est apparentée à une purification, comme un rite qui prend une valeur religieuse: "lavé", "mystique aliment". On peut remarquer l'utilisation du conditionnel au vers 11 qui ferait Le conditionnel a pour valeur une hypothèse incertaine, éventuelle de la même manière que le point d'interrogation inspire lui aussi le doute, l'incertitude du poète de retrouver son inspiration. Dans ces trois strophes, on peut noter la présence des champs lexicaux de l'eau : orage tonnerre pluie l'eau inondées lavé mais aussi du jardin : jardin fruits vermeils pelle râteau terres fleurs sol Mais le deuxième tercet qui au présent de vérité général( ronge nous perdons vient mettre un terme à cet espoir, avec la venue de l'hiver. [...]
[...] Baudelaire décrit dans ce poème les différentes étapes de sa vie (le passé, le présent et le futur) qu'il compare aux saisons (respectivement : été, automne, printemps et hiver). Il nous explique que le Temps, qui est l'Ennemi qui devient au fil du poème un monstre (hiver) que l'homme doit redouter, détruit son inspiration ainsi que son âme (comparé à l'automne), cependant le printemps arrive, espérant ainsi un renouveau de son inspiration, mais il ne tardait pas à se résoudre que le temps a eut raison de lui. [...]
[...] A l'automne de son existence, l'homme, le poète peut-il rêver de fleurs nouvelles ? Nous verrons tout à bord, la métaphore filée concernant les saisons (les effets du temps sur le poète) ensuite le pessimisme, la désolation que le poète confère au temps sur son inspiration. I les effets du temps sur le poète (les étapes d'une vie) : La jeunesse est comparée à un été bouleversé par des intempéries. Le bilan négatif de la maturité, qui est comparée à l'automne. [...]
[...] la domination du temps est omniprésente. Ce poème est conçu autour d'une métaphore filée sur le thème des saisons. Le poète s'implique directement dans cette description, et c'est de sa vie dont il décrit les étapes : on le voit avec la présence du je rêve» ou encore de ma jeunesse mon jardin Dans la première strophe du premier quatrain qui est au passé fut ont fait il compare sa jeunesse à un été ponctué de périodes d'insouciance, d'immaturité, on le voit avec la métaphore ténébreux orage mais aussi une alternance parfois çà et là de moments plaisants, d'un bonheur éphémère brillants soleils Il utilise une ponctuation forte pour marquer cette alternance , et ; De plus, dans les vers trois et quatre, il nous explique les facteurs qui ont fait qu'il a eu une jeunesse orageuse le tonnerre et la pluie et pour cela, il insiste pour marquer l'importance des dégâts un tel ravage qui ont causé dans sa vie, dans son âme de poète mon jardin peu de poèmes peu de fruits vermeils Dans cette première strophe, Baudelaire nous confirme que le temps n'a pas épargné sa production de poèmes qui fut légère. [...]
[...] Il nous en explique les causes (telles que le tonnerre et la pluie et la conséquence bien peu de fruits vermeils Mais, peut-il espérer un renouveau qui s'apparente au printemps ? Cependant, dans le premier tercet qui est au futur trouveront et qui a pour valeur l'incertitude, Baudelaire espère de nouvelles perspectives, une lueur d'espoir avec le printemps, donc une Renaissance. Il se demande si les fleurs nouvelles (qui évoquent le titre même du recueil "Les Fleurs du Mal") feront renaître son inspiration et ses idées à nouveau. [...]
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